La fontaine que devait inaugurer Madame George Pau-Langevin, fait débat.

Elle se trouve dans un quartier informel où vivent essentiellement des  familles en situation irrégulière.
Ce n’est cas un cas isolé, et ce n’est pas la première fois. L’expérience a déjà été menée dans la commune de Koungou, dans le quartier de Bandrani des fontaines payantes avaient été implantées. Rappelons que des installations électriques approximatives et dangereuses y sont faites. Les compteurs électriques et d’eau sont posés à l’entrée des bidonvilles.

Les pluies de la semaine, ont aussi mis au grand jour les difficultés auxquelles sont exposées ses familles, qui vivent sur des terrains non viabilisés.


Alors, quelle doit-être la démarche d’un maire devant les faits accomplis ? Selon certaines indiscrétions, la mairie de Mamoudzou n’avait pas été impliquée dans cette implantation. Mais, est-ce qu’un conseil municipal doit venir entériner des constructions sauvages dans des quartiers, qui ne sont pas raccordés aux réseaux d’eau potable, d’électricité ?

La question doit très vite être abordée car, c’est un phénomène qui dépasse les bornes, vous l’aurez compris.