Les taxis de Petite-Terre en panne de clients

La suspension des rotations des barges impacte l’économie en Petite-Terre déjà.
Les effets de la grève générale commencent à se faire sentir chez les taxis. En Petite-Terre, c’est le trajet entre Dzaoudzi, à la descente de la barge et l’aéroport de Pamandzi qui est le plus porteur. Ce sont surtout des personnes qui vont prendre l’avion ou qui vont accueillir des passagers qui composent le gros des clients.

Dans l’après-midi, ce sont  les travailleurs de Mamoudzou qui viennent prendre les taxis pour renter à la maison.
Le manque à gagner est important et pèse déjà sur les recettes journalières. « J’aurai du mal à rembourser mes dettes ce mois-ci, si une solution n’est pas trouvée très vite».

La situation à Mamoudzou est un peu moins difficile, même si tout semble pouvoir basculer d’un moment à un autre.
Donc, les taxis peuvent faire le plein sans aucune gêne en Petite-Terre, mais les clients se font de plus en plus rares.
Enfin, si dans les grands magasins les étagères sont encore garnies de marchandises, le weekend est accueilli avec beaucoup de soulagement. La mobilisation devrait faire une pause et le ravitaillement pourra enfin se faire.