La France renforce la surveillance maritime dans l’Océan indien

C’est le préfet de Mayotte, Seymour Morsy qui en avait fait la demande avec son homologue de la Réunion
Après les attentats du vendredi 13 novembre dernier à Paris, le président de la République avait décrété l’état d’urgence pour la métropole. Des parlementaires d’outremer avaient demandé sa généralisation sur tout le territoire national. Et c’est dans le cadre de l’extension de l’état d’urgence aux départements d’outre-mer ordonnée par le président de la République le mercredi 18 novembre 2015, que la décision a été prise de renforcer le dispositif permanent de surveillance des approches maritimes et de lutte contre l’immigration par voie maritime à Mayotte.

 

Jeudi le patrouilleur Le Malin a appareillé de la Réunion pour se rendre à Mayotte en renfort du dispositif permanent de surveillance des approches maritimes et de lutte contre l’immigration par voie maritime, mis en œuvre par la marine nationale, la police aux frontières, les gendarmeries départementale et maritime et la douane.
Le Malin est un patrouilleur du  Ministère de la Défense et rattaché aux Forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI). 
Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Ils sont également chargés d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer à la stabilité et le développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires et affirmer la souveraineté française. 

En complément à la présence du patrouilleur le Malin, les avions de transport CASA appartenant au détachement Air des FAZSOI doivent également participer à ce renforcement de la surveillance du trafic maritime lors des vols effectués dans l’espace aérien mahorais.