Mayotte à l’abri ?
•
Mayotte sauvée de la vague bleue marine par son calendrier électorale particulier.
Le 101ème département français est en pleine mutation statutaire. Depuis le mois de mars 2011, Mayotte est à la fois un département et une région. Au mois de mars de cette année, les mahorais ont élu leurs conseillers territoriaux siégeant dans une assemblée unique. Un décalage par rapport aux rendez-vous électoraux des autres territoires nationaux qui a fait que l’île n’a pas eu à élire des conseillers régionaux dimanche dernier.
Et cela a mis l’île au lagon à l’abri de la déferlante bleue marine.
Les résultats du premier tour des régionales mis à la tête des partis politiques de France, celui des Le pen avec 28,1% des votes et à la tête de 6 régions sur 13.
C’est un enracinement que les arrangements des perdants du premier tour pour contenir le FN au second ne peuvent effacer, quelque soient les résultats de dimanche prochain.
Le climat, d’après attentat, ne suffit pas à expliquer la victoire de l’extrême droite. Et la nationalisation d’un scrutin régional n’est pas une cause mais une conséquence.
L’insécurité, l’immigration et le chômage sont devenues quasi structurelles : les thèmes de prédilection du FN depuis des dizaines d’années. Les autres formations ont, jusqu’à ce jour, choisi de dénoncer ses sujets clivant et voulu faire taire ceux-que les posent.
Napoléon a du apprécier du fond de sa tombe, lui qui aurait affirmé que : « la politique ne consiste pas à répondre à des questions mais à faire taire ceux qui les posent. »
Alors, qu’est-ce que cela aurait pu donner comme résultats à Mayotte s’il y avait eu des régionales. La lutte contre l’insécurité ; la lutte contre l’immigration clandestine et la crise économique ont été de toutes les revendications des nombreuses mobilisations qui ont jalonnées l’année 2015.
Et ici non plus, les formations politiques n’ont pas de projets de société susceptibles d’impulser une dynamique assez positive de développement pour créer l’espoir dans la population. Le terreau pour que germe un mouvement extrémiste de droite est là. Il ne manque qu’une figure assez charismatique pour le porter. Jusque quand ?
Le 101ème département français est en pleine mutation statutaire. Depuis le mois de mars 2011, Mayotte est à la fois un département et une région. Au mois de mars de cette année, les mahorais ont élu leurs conseillers territoriaux siégeant dans une assemblée unique. Un décalage par rapport aux rendez-vous électoraux des autres territoires nationaux qui a fait que l’île n’a pas eu à élire des conseillers régionaux dimanche dernier.
Et cela a mis l’île au lagon à l’abri de la déferlante bleue marine.
Les résultats du premier tour des régionales mis à la tête des partis politiques de France, celui des Le pen avec 28,1% des votes et à la tête de 6 régions sur 13.
C’est un enracinement que les arrangements des perdants du premier tour pour contenir le FN au second ne peuvent effacer, quelque soient les résultats de dimanche prochain.
Le climat, d’après attentat, ne suffit pas à expliquer la victoire de l’extrême droite. Et la nationalisation d’un scrutin régional n’est pas une cause mais une conséquence.
L’insécurité, l’immigration et le chômage sont devenues quasi structurelles : les thèmes de prédilection du FN depuis des dizaines d’années. Les autres formations ont, jusqu’à ce jour, choisi de dénoncer ses sujets clivant et voulu faire taire ceux-que les posent.
Napoléon a du apprécier du fond de sa tombe, lui qui aurait affirmé que : « la politique ne consiste pas à répondre à des questions mais à faire taire ceux qui les posent. »
Alors, qu’est-ce que cela aurait pu donner comme résultats à Mayotte s’il y avait eu des régionales. La lutte contre l’insécurité ; la lutte contre l’immigration clandestine et la crise économique ont été de toutes les revendications des nombreuses mobilisations qui ont jalonnées l’année 2015.
Et ici non plus, les formations politiques n’ont pas de projets de société susceptibles d’impulser une dynamique assez positive de développement pour créer l’espoir dans la population. Le terreau pour que germe un mouvement extrémiste de droite est là. Il ne manque qu’une figure assez charismatique pour le porter. Jusque quand ?