Les syndicats des professeurs ont fait grise-mine à l’annonce des évolutions des postes pour l’année scolaire 2020.
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Si notre département n’est pas à zéro, les 48 postes prévues ici sont bien loin des attentes des syndicats.
Mercredi à Paris, les syndicats des professeurs ont appris l’évolution du nombre d’enseignants par académie pour la rentrée scolaire 2020. Dans toute la France, 440 emplois seront supprimés dans le second degré, contre une création du même nombre dans le premier degré.
Dans notre département, on peut noter qu’il y aura 48 postes en plus pour la rentrée scolaire 2020 :
En mars 2020, le gouvernement devra annoncer la distribution des moyens, établissement par établissement et école par école…
Dans notre département, on peut noter qu’il y aura 48 postes en plus pour la rentrée scolaire 2020 :
en conclut-on au Snuipp-FSU, le syndicat majoritaire dans le premier degré. La FSU avait quitté la présentation à Paris, en colère contre ces chiffres. Le Snuipp dénonce un nombre bien en dessous de la réalité mahoraise.ce sont soit des affectations en plus ou des contractuels
s’étouffe Anssuffoudine Portsaid, le secrétaire adjoint du Snuipp Mayotte. Que s’est-il donc passé ? Pour le syndicaliste,Dans les années passées, on avait entre 100 et 120 postes de plus
Dans le même temps, le nombre d’élèves augmente annuellement dans notre île,les départs à la retraite ne sont pas remplacés.
énumère Anssuffoudine Portsaid, qui n’oublie pas quesans compter les primo-arrivants, les enfants âgés de trois ans qui ne sont pas scolarisés, et le dédoublement d’enseignant par classe
Le compte n’y est donc pas pour lui et son syndicat, qui accusent le gouvernement « Macron-Philippe de casser le service public ». L’académie de Mayotte gros pourvoyeur de contractuels devra donc faire avec ce nombre revu à la baisse. Pour nuancer un peu, à ces 48 postes en plus, il faudra rajouter les 120 stagiaires professeurs des écoles, qui vont sortir du centre universitaire de Mayotte.nous allons devenir un rectorat à partir du 1er janvier et qu’on veut une école de qualité.
En mars 2020, le gouvernement devra annoncer la distribution des moyens, établissement par établissement et école par école…