Le mot d’ordre d’un rassemblement à Mahamasina, le quartier du stade où se tiendra le défilé du 26 juin, circule sur les réseaux sociaux. Les partisans de l’opposition sont priés de venir habillés de rouge, couleur de la colère, à la différence des mouvements lors de la présidentielle qui étaient en blanc, couleur de la paix.
Lors d’une conférence de presse, les leaders de la contestation ont déclaré que les législatives du mois dernier étaient « les pires élections que le pays n’ait jamais connu », que « les fraudes ont atteint des niveaux jamais égalés ». Ils demandent à la communauté internationale de suivre de près cette mobilisation.
Le discours est tout aussi martial dans le camp présidentiel. Andry Rajoelina a prévenu depuis le week-end dernier qu’aucun mouvement de contestation ne sera toléré.
Les forces de sécurité sont mises à rude épreuve, elles devront assurer à la fois le défilé et le maintien de l’ordre.