« Nous avons affaire à une délinquance volatile, éparse » affirme Abdel Aziz Sakhi, mais il salue le travail effectué par le maire de Mamoudzou : « il faut le maximum ; comme vous pouvez le constater les ventes à la sauvette ont été éradiquées dans la ville ».
Il estime que la police municipale « fait un très bon travail ». Le syndicaliste policier dit aussi que la police nationale remplit ses missions dans le chef-lieu malgré les problèmes matériels auxquels elle est confrontée, « nous avons des véhicules qui commencent à rendre l’âme, mais le directeur fait le nécessaire ».
Abdel Aziz Sakhi ajoute cependant qu’il faudrait « des moyens exceptionnels pour traquer les délinquants » et regrette que Mayotte ne soit pas officiellement reconnue comme une zone sensible « contrairement à d’autres localités de métropole où la délinquance est moins importante qu’ici ».
Le représentant syndical se montre très réservé sur l’extension de la zone police vers Koungou, « étendre la zone police à Koungou serait un fardeau de plus pour nous »… « On travaille déjà 24 heures sur 24 ».
S’agissant des revendications des agents de police, il rappelle celle de l’indexation des salaires des adjoints recrutés localement: « ils n’ont pas d’indemnité de vie chère, à la différence des contractuels de la gendarmerie ».