Zanzibar enregistre son premier cas mortel dans cette épidémie et à Maurice, les amendes pleuvent sur les commerçants qui abusent de la situation.
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La nouvelle fait l’effet d’une bombe à Moroni : on a appris à Mayotte que le Grand Mufti des Comores, décédé il y a une semaine, est mort du coronavirus
C’est Dominique Voynet, la directrice de l’ARS Mayotte qui a livré l’information : « Il y a une dizaine de jours, un radiologue de Mamoudzou a reçu le cliché des poumons envoyé par un de ses collègues de Moroni. Le diagnostic est formel : l’image représente exactement les lésions typiques du tissu pulmonaire provoquées par le virus Covid-19 . Ce patient était le Grand-Mufti des Comores ».
La directrice de l’Agence Régionale de Santé de Mayotte affirme que les autorités comoriennes ont été informées : « Nous avons alerté les institutions comoriennes pour qu’elles préviennent un réseau de surveillance médicale commun à plusieurs pays de la zone, mais elles ne l’ont pas fait » - précise Madame Voynet.
Le Grand Mufti des Comores Said Toihir, la plus haute autorité de l’Islam dans le pays, est décédé le 8 avril dernier au moment où une évacuation sanitaire était envisagée.
On s’interroge maintenant sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées les obsèques du leader religieux il y a une semaine. Comment s’est déroulée la toilette mortuaire rituelle ? Les personnels de santé qui se sont occupés de lui de son vivant étaient ils bien protégés ? Ses proches avaient ils été informés de son état ?
Pourquoi les autorités comoriennes ne disent pas la vérité ?
Autant de questions que les comoriens peuvent se poser aujourd’hui.
Rien que dans la journée d’hier la police mauricienne a dressé 192 contraventions en contrôlant près de 400 commerces. Depuis le début du confinement à Maurice, près de 1900 PV ont sanctionné des abus sur les prix, le manque d’affichage, la vente sans licence. Les revendeurs de fruits et légumes sont particulièrement visés car on ne compte plus les récoltes pillées chez les agriculteurs. L’un d’eux s’est fait voler 400 kilos de carottes, dans un autre champ une centaine de choux a disparu. Des légumes volés que l’on retrouve vendus très chers sur les marchés.
C’est Dominique Voynet, la directrice de l’ARS Mayotte qui a livré l’information : « Il y a une dizaine de jours, un radiologue de Mamoudzou a reçu le cliché des poumons envoyé par un de ses collègues de Moroni. Le diagnostic est formel : l’image représente exactement les lésions typiques du tissu pulmonaire provoquées par le virus Covid-19 . Ce patient était le Grand-Mufti des Comores ».
La directrice de l’Agence Régionale de Santé de Mayotte affirme que les autorités comoriennes ont été informées : « Nous avons alerté les institutions comoriennes pour qu’elles préviennent un réseau de surveillance médicale commun à plusieurs pays de la zone, mais elles ne l’ont pas fait » - précise Madame Voynet.
Le Grand Mufti des Comores Said Toihir, la plus haute autorité de l’Islam dans le pays, est décédé le 8 avril dernier au moment où une évacuation sanitaire était envisagée.
On s’interroge maintenant sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées les obsèques du leader religieux il y a une semaine. Comment s’est déroulée la toilette mortuaire rituelle ? Les personnels de santé qui se sont occupés de lui de son vivant étaient ils bien protégés ? Ses proches avaient ils été informés de son état ?
Pourquoi les autorités comoriennes ne disent pas la vérité ?
Autant de questions que les comoriens peuvent se poser aujourd’hui.
- La présence du virus aux Comores fait peser une menace sanitaire sur Mayotte
- Zanzibar enregistre son premier cas mortel dans cette épidémie
- A Maurice, les amendes pleuvent sur les commerçants qui abusent de la situation
Rien que dans la journée d’hier la police mauricienne a dressé 192 contraventions en contrôlant près de 400 commerces. Depuis le début du confinement à Maurice, près de 1900 PV ont sanctionné des abus sur les prix, le manque d’affichage, la vente sans licence. Les revendeurs de fruits et légumes sont particulièrement visés car on ne compte plus les récoltes pillées chez les agriculteurs. L’un d’eux s’est fait voler 400 kilos de carottes, dans un autre champ une centaine de choux a disparu. Des légumes volés que l’on retrouve vendus très chers sur les marchés.