L'actualité régionale 10 mars

COMORES

Une fausse rumeur de Coronavirus a agité les Comores hier


Un passager venant de Paris avec des symptômes grippaux a été signalé à l’aéroport. Tout de suite la rumeur de l’introduction du virus s’est répandue comme une trainée de poudre. Selon le site « Habariza Comores » le passager a été pris en charge par le service de santé de l’Ambassade de France. Une fois le test effectué, tout le monde a été rassuré. Le patient a pris froid sans doute mais n’a pas contracté le Corinavirus tant redouté.



MAURICE

Le patron d’un site internet est poursuivi pour avoir donné une fausse nouvelle sur la présence du coronavirus


Depuis la semaine dernière, une vidéo a commencé à circuler sur les réseaux sociaux montrant deux personnels soignants vêtus de combinaisons intégrales de protection, transportant un patient porteur d’un masque. On laissait entendre que les images avaient été prises à l’hôpital Victoria et qu’il s’agissait d’un malade porteur du coronavirus. Le ministère de la santé a dû démentir encore une fois : il n’y a aucun cas détecté de ce virus à Maurice. La vidéo a suscité de nombreux commentaires. Elle a été retirée depuis. Les autorités estiment qu’elle porte atteinte à l’ordre public. Une plainte a été déposée contre le site qui l’a diffusée.



L’île Maurice est sous un véritable déluge ; les festivités de l’indépendance, jeudi, sont annulées

Il devait y avoir une parade sur le Champ de Mars à Port-Louis ; mais de violentes averses ont démantelé le podium et les tentes qui avaient déjà été installées. Dans l’Est de l’île de graves inondations ont commencé le week-end dernier dans la commune de Flacq. Il y a de nombreux sinistrés. La météo dit que ça va continuer. Ces intempéries viennent gâcher la fête au moment où le gouvernement mauricien avait de toute façon l’intention de limiter les frais en raison de la crise du coronavirus ; pas de banquet, pas de feu d’artifice. On se contentera du strict minimum au palais du premier ministre : un lever de drapeau en petit comité.




MADAGASCAR

Des propriétaires forcés de démolir eux-mêmes leurs maisons. Cela se passe sur la côte Est de la Grande Ile


Le littoral est de plus en plus grignoté par l’océan. A Tamatave quelques belles maisons en front de mer n’en ont plus pour très longtemps.  Les terrains s’effondrent peu à peu sous les attaques des vagues. Les bandes de pelouse plantées de cocotiers entre les vérandas et la plage disparaissent inexorablement. Un peu plus au nord, à l’endroit très touristiques où l’on prend les navettes pour l’île Sainte Marie, 8 propriétaires de maisons pieds dans l’eau ont été contraints ce week-end de les démanteler pour sauver ce qui peut l’être, alors que de fortes pluies s’ajoutaient aux fortes marées sur la région.
Mais il n’y a pas que le bord de mer. Très loin à l’intérieur des terres, les services techniques de la mairie d’Antananarivo ont recensé 36 maisons qui doivent être détruites car elles ont été érigées à proximité des canaux qui servent d’égouts à ciel ouvert.



SEYCHELLES

Chacun peut adopter une tortue de mer ou d’eau douce, ou bien même un plan de corail


On peut adopter une tortue ou un corail, mais il n’est évidemment pas question de l’emmener chez soi. C’est une campagne internationale lancée par la Société de Conservation Marine des Seychelles pour financer ses actions de protection et notamment de réimplantation des coraux. Déjà 29 tortues de mer à 35 euros, 5 d’eau douce à 26 euros et plus de 300 plants de corail à 22 euros ont été adoptés de part le monde. Le corail a du succès car – contrairement aux tortues- ceux qui l’ont adopté peuvent venir le voir pousser, ou sinon l’organisation s’engage à leur envoyer des photos tous les six mois. C’est une opération de communication pour sensibiliser à la protection de la nature. La santé du corail est très importante pour l’économie seychelloise basée sur le tourisme mais  aussi la pêche.