L'actualité régionale 11 Octobre

COMORES

Rien ne va plus entre le gouvernement comorien et son ambassadeur en Chine


Le ministre comorien des affaires étrangères procède en ce moment  à quelques changements et mutations dans le personnel diplomatique à l’étranger. Ainsi l’ambassadeur à Pékin a été prié de rentrer à Moroni, mais ce dernier ne l’entendrait pas de cette oreille. C’est le journal gouvernemental « Al-Watwan » qui raconte cette histoire. Mécontent de devoir rentrer au pays, son excellence Mahamoud Mohamed serait parti en  vacances sans prévenir, et aurait fermé à clé l’ambassade. Il serait allé beaucoup plus loin en écrivant à son homologue ambassadeur de Chine aux Comores, pour lui demander d’arrêter la coopération avec les Comores.
Interrogé par le journal, l’ambassadeur supposé rebelle reconnait qu’il est parti en vacances à New York et Paris ; il  assure qu’il va bientôt rentrer à Pékin pour la passation de service. Enfin il nie avoir demandé la fin de la coopération entre la Chine et les Comores.



LA REUNION

La visite d’Emmanuel Macron à la Réunion, après Mayotte,  risque d’être mouvementée. Les syndicats réunionnais appellent à une grève générale


C’est une première depuis bien longtemps. Les centrales syndicales de la Réunion se sont mises d’accord pour une action commune : une grève générale aura lieu le 24 octobre prochain à l’occasion de la visite du président Macron. L’intersyndicale compte ainsi l’alerter sur la situation sociale de La Réunion, l'absence de réponse à la hauteur des enjeux en matière d'emplois, salaires, retraites, vie chère, logement, services publics, indemnisation-chômage et sur le fait que les politiques menées « aggraveront encore davantage les difficultés sociales de la population » selon les syndicats
L’année dernière, le mouvement des « gilets jaunes » avait été particulièrement offensif dans l’île.





MADAGASCAR

Madagascar manque d’enseignants universitaires, et cela ne fait que s’aggraver


Le syndicat des enseignants-chercheurs tire la sonnette d’alarme. De plus en plus de départs à la retraite ne sont pas remplacés. Depuis deux à trois ans, il n’y a plus de recrutements. Les conséquences sont lourdes. Certains étudiants de niveau Master sont contraints de faire une année blanche, par manque d’encadrement. Les professeurs en poste se plaignent de faire trop d’heures supplémentaires. Leur syndicat estime qu’il faudrait embaucher au moins 750 enseignants. Mais ce ne sera pas pour cette année ; le ministère dit ne pas avoir les budgets nécessaires pour ces créations de postes.



MAURICE

La campagne électorale bat son plein à Maurice, les promesses pleuvent dans la perspectives des législatives du 7 Novembre


Le premier ministre sortant Pravind Jugnauth a promis d’augmenter le salaire minimum dès l’année prochaine. A Maurice le SMIC est à environ 200€, alors que le salaire moyen est de 500€. Pravind Jugnnauth promet aussi aux policiers qu’ils seront tous promus sergent au bout de 20 ans de service. Le pouvoir sortant a des arguments de poids en sa faveur, notamment la mise en service du métro.
Du côté de l’opposition, le MMM assure qu’il est le seul à avoir les mains propre, et le Le Parti travailliste est miné par des querelles internes pour décider dans quelles circonscriptions placer ses têtes d’affiche. 





MOZAMBIQUE

Peut-être une bonne nouvelle pour la faune sauvage africaine : il existe maintenant, au Mozambique, un trafic de fausses cornes de rhinocéros


A Maputo, un jeune homme a été appréhendé alors qu’il s’apprêtait à vendre deux cornes de rhinocéros à un acheteur. L’acheteur n’a pas pu être appréhendé ; en général ce sont des chinois qui achètent la corne de rhinocéros. Ils  la réduisent en poudre, et la revendent à prix d’or. C’est un aphrodisiaque soit disant très puissant.
Mais là, il y une particularité : les enquêteurs se sont aperçus que les cornes en question étaient fausses. Il s’agissait d’un savant assemblage d’acrylique et de peau de cabri, le tout habilement enroulé sur un socle fait d’une canette de bière.
Cette découverte pose un problème juridique : Le vendeur ne peut pas être puni pour crime contre une espèce protégée. Il n’est pas interdit de vendre de la peau de cabri et de l’acrylique. Il peut, à la rigueur, être poursuivi pour escroquerie ; mais on voit mal l’acheteur porter plainte. La contrefaçon d’un objet interdit : voilà un joli cas d’école.