L'actualité régionale 1er Avril



COMORES

L’Union Européenne réagit aux élections comoriennes


Il a fallu un peu de temps pour que l’UE constate que l’élection présidentielle a été marquée par « des irrégularités importantes mettant en doute la transparence et la crédibilité du scrutin ».
Cette prise de position est très importante aux Comores où l’Union Européenne – et surtout la France – sont des bailleurs de fonds essentiels. L’Europe se range derrière l’avis de l’Union Africaine qui recommande qu’un dialogue soir établi entre le pouvoir et l’opposition, appelant chacun à s’abstenir de toute violence.


Un journaliste a été arrêté samedi à Moroni, puis relâché après avoir passé un très mauvais moment. Aujourd’hui la presse indépendante est censurée

Toufé Maecha, du journal « Massiwa », a cherché à avoir des nouvelles du candidat Mohamed Soilihi, alias « Campagnard » , incardéré depuis mercredi dernier. Le journaliste s’est rendu à la gendarmerie, où il s’est retrouvé lui-même aux arrêts. Dénudé, mis à genoux, menacé par des gendarmes équipés l’un d’une matraque, l’autre d’une cravache, Toufé Maecha a été d’accusé d’espionnage avant d’être libéré dans la soirée.
Les journalistes comoriens ont décidé de dénoncer cette dérive des forces de sécurité. Ce matin les trois quotidiens indépendants ont été interdits de parution à Moroni parce qu’ils évoquaient la détention de Toufé Maecha à la une.




SEYCHELLES

Des pêcheurs comoriens sont en prison aux Seychelles


Leur bateau, le Povoni, a été intercepté près de l’île d’Assomption, qui est d’ailleurs plus proche des Comores que de Mahé, l’île capitale des Seychelles.
Les trois pêcheurs comoriens à bord ont été acheminés par avion vers Mahé et mis en détention provisoire. Ils comparaîtront devant un tribunal le 10 avril.
C’’est la première fois que des pêcheurs comoriens sont détenus par les seychellois.
L’île d’Assomption est une zone d’autant plus sensible que c’est précisément sur cet atoll que l’Inde a l’intention d’installer une base militaire dans le cadre d’un accord avec l’Etat Seychellois.





MADAGASCAR

Les députés vont passer au régime sec


Il y avait deux solutions pour réduire les dépenses de l’assemblée nationale : soit réduire le nombre de parlementaires, soit réduire les avantages de ces mêmes parlementaires. C’est la deuxième solution qui est choisie par l’exécutif.  Il y aura  toujours 151 députés, soit un pour 300 000 habitants. En revanche les élus de la prochaine législative le 27 mais devront dire adieu à quelques privilèges. Les parlementaires malgaches ne sont pas très chers payés quand ont convertit leurs indemnités en euros : moins de mille euros.  Mais ils se rattrapent largement avec les bons d’essence, les voitures, les frais de déplacement etc..
L’assemblée nationale n’a pas été très productive lors de la dernière législature. Le sénat non plus. D’ailleurs il est plus ou moins question de supprimer le sénat. Andry Rajoelina y a fait allusion à plusieurs reprises lors de sa campagne.




MAURICE

La police voudrait introduire des puces dans les deux roues


Ce serait un moyen de coincer les mauvais conducteurs de deux-roues, que la police a du mal à appréhender. Il y a de nombreux excès de vitesse par des motos ou des scooters qui ne se font jamais attraper. Les radars automatiques ont beau les prendre en photo, la plaque à l’arrière n’est pas lisible, et souvent ils n’en portent pas à l’avant. La plaque à l’avant, sur le garde boue est obligatoire pour les deux roues à Maurice. Sur 30 000 clichés d’infractions, 20 000 sont inexploitables.  D’où cette idée d’introduire une puce électronique obligatoire pour identifier immédiatement l’engin et son propriétaire.
Cela peut  poser un problème de liberté individuelle. On pourra suivre tout le monde à la trace.
La décision est à l’étude.