COMORES
La campagne électorale a commencé. Le président sortant Azali Assoumani a tenu son premier meeting
Azali Assoumani a choisi Misudjé, sa localité d’origine en Grande Comore, pour lancer la campagne sur le terrain. Un meeting au cours duquel la candidate de la majorité au poste de gouverneur de Ngazidja, Sitti Farouata Mhoudine a demandé publiquement pardon pour avoir dans le passé accusé Azali d’avoir détourné 40 millions d’Euros. A l’époque elle militait pour le parti d’opposition Juwa. La foule a scandé : « Nous te pardonnons ».
Puis Azali a chanté sa chanson préférée « Wasaya wadja wasaya kwadjadja » (Certains sont venus, d’autres ne sont pas là)
Le débat politique est alimenté par de nouvelles déclarations de l’ancien ambassadeur aux Nations Unies
Soilihi Mohamed Soilihi affirme, après avoir pris le soin de jurer sur le Coran, que le président Azali a déclaré : « Les Anjouanais n’aiment pas Grands Comoriens, alors on doit garder le pouvoir à Ngazidja pendant les 10 ans. Après ces 10 ans, les Anjouanais oublieront jusqu’au nom de la tournante ».
Propos démentis par Azali lors de son meeting hier « Nous sommes un seul peuple homogène, la paix est ce que nous avons de plus important » a déclaré le président sortant.
Cette campagne a débordé sur Mayotte avec l’arrivée à Pamandzi, samedi, du candidat Fahmi Said Ibrahim
L’avocat et ancien ministre Fahmi Said Ibrahim a été accueilli avec des chants et des colliers de fleurs à l’aéroport. Il a parlé de réconciliation entre mahorais et comoriens. Mais l’euphorie a été de courte durée. Le Collectif des Citoyens n’a pas apprécié cette intrusion de la campagne comorienne à Mayotte et des banderoles hostiles ont fleuri en petite terre. Fahmi Said Ibrahim repart ce matin vers Madagascar sans avoir pu tenir toutes les rencontres souhaitées.
MADAGASCAR
Un humoriste nommé directeur de la culture
Une nomination a surpris tout le monde : celle du directeur national de la culture qui s’appelle Francis Turbo. C’est comme si en France on avait nommé Gad Elamleh ministre. Francis Turbo, de son vrai nom Francis Alexandre Razafiarison, est la star incontestée du stand-up malgache, humoriste vedette. 30 ans de carrière au compteur. Il rassemble des foules hilares dans la Grande Ile, et même la diaspora dans ses tournées à l’étranger. Il n’y a que les nationaux pour apprécier son humour, il s’exprime sur scène en malgache. Roi du calembour et de l’ironie, il prétend défendre des dossiers sérieux et classiques. Il veut notamment créer une académie des arts, et promouvoir la réhabilitation du « Rova » le quartier historique du palais de la reine à Antananarivo.
MAURICE
Ce lundi est un jour très attendu par les mauriciens dans le conflit qui les oppose à la Grande Bretagne sur l’archipel des Chagos
Les juges de la Cour Internationale de Justice, l’organe judiciaire principal des nations-unies, doivent se prononcer sur le litige à propos des îles Chagos. Une querelle territoriale vielle de 50 ans.
Il y a cinquante ans, les anglais ont accordé l’indépendance à Maurice, et quelques dépendances comme Rodrigues, St Brandon, Agaléga, mais ont gardé les Chagos. L’une des îles – Diego Garcia - a ensuite été louée aux Etats-Unis qui en ont fait une grande base stratégique pour la marine et l’aviation. 2 000 chagossiens ont de surcroit été expulsés de leurs terres. La Grande Bretagne avait elle le droit de séparer les Chagos du territoire mauricien ? C’est à cette question que répondront les juges dans la soirée.
En tout cas, britanniques et américains seront libres de faire ce qu’ils veulent puisque l’avis de cette cour est non-contraignant. Mais, symboliquement, c’est important.
La campagne électorale a commencé. Le président sortant Azali Assoumani a tenu son premier meeting
Azali Assoumani a choisi Misudjé, sa localité d’origine en Grande Comore, pour lancer la campagne sur le terrain. Un meeting au cours duquel la candidate de la majorité au poste de gouverneur de Ngazidja, Sitti Farouata Mhoudine a demandé publiquement pardon pour avoir dans le passé accusé Azali d’avoir détourné 40 millions d’Euros. A l’époque elle militait pour le parti d’opposition Juwa. La foule a scandé : « Nous te pardonnons ».
Puis Azali a chanté sa chanson préférée « Wasaya wadja wasaya kwadjadja » (Certains sont venus, d’autres ne sont pas là)
Le débat politique est alimenté par de nouvelles déclarations de l’ancien ambassadeur aux Nations Unies
Soilihi Mohamed Soilihi affirme, après avoir pris le soin de jurer sur le Coran, que le président Azali a déclaré : « Les Anjouanais n’aiment pas Grands Comoriens, alors on doit garder le pouvoir à Ngazidja pendant les 10 ans. Après ces 10 ans, les Anjouanais oublieront jusqu’au nom de la tournante ».
Propos démentis par Azali lors de son meeting hier « Nous sommes un seul peuple homogène, la paix est ce que nous avons de plus important » a déclaré le président sortant.
Cette campagne a débordé sur Mayotte avec l’arrivée à Pamandzi, samedi, du candidat Fahmi Said Ibrahim
L’avocat et ancien ministre Fahmi Said Ibrahim a été accueilli avec des chants et des colliers de fleurs à l’aéroport. Il a parlé de réconciliation entre mahorais et comoriens. Mais l’euphorie a été de courte durée. Le Collectif des Citoyens n’a pas apprécié cette intrusion de la campagne comorienne à Mayotte et des banderoles hostiles ont fleuri en petite terre. Fahmi Said Ibrahim repart ce matin vers Madagascar sans avoir pu tenir toutes les rencontres souhaitées.
MADAGASCAR
Un humoriste nommé directeur de la culture
Une nomination a surpris tout le monde : celle du directeur national de la culture qui s’appelle Francis Turbo. C’est comme si en France on avait nommé Gad Elamleh ministre. Francis Turbo, de son vrai nom Francis Alexandre Razafiarison, est la star incontestée du stand-up malgache, humoriste vedette. 30 ans de carrière au compteur. Il rassemble des foules hilares dans la Grande Ile, et même la diaspora dans ses tournées à l’étranger. Il n’y a que les nationaux pour apprécier son humour, il s’exprime sur scène en malgache. Roi du calembour et de l’ironie, il prétend défendre des dossiers sérieux et classiques. Il veut notamment créer une académie des arts, et promouvoir la réhabilitation du « Rova » le quartier historique du palais de la reine à Antananarivo.
MAURICE
Ce lundi est un jour très attendu par les mauriciens dans le conflit qui les oppose à la Grande Bretagne sur l’archipel des Chagos
Les juges de la Cour Internationale de Justice, l’organe judiciaire principal des nations-unies, doivent se prononcer sur le litige à propos des îles Chagos. Une querelle territoriale vielle de 50 ans.
Il y a cinquante ans, les anglais ont accordé l’indépendance à Maurice, et quelques dépendances comme Rodrigues, St Brandon, Agaléga, mais ont gardé les Chagos. L’une des îles – Diego Garcia - a ensuite été louée aux Etats-Unis qui en ont fait une grande base stratégique pour la marine et l’aviation. 2 000 chagossiens ont de surcroit été expulsés de leurs terres. La Grande Bretagne avait elle le droit de séparer les Chagos du territoire mauricien ? C’est à cette question que répondront les juges dans la soirée.
En tout cas, britanniques et américains seront libres de faire ce qu’ils veulent puisque l’avis de cette cour est non-contraignant. Mais, symboliquement, c’est important.