COMORES
Un personnage historique des Comores est décédé hier : Ali Mroudjae, ancien premier ministre
Considéré comme un des pères fondateurs du pays, Ali Mroudjae faisait partie des hommes politiques les plus respectés. Ancien premier ministre et ancien ministre des affaires étrangères. Sous la colonie, il fut enseignant puis inspecteur de l’éducation. Il a enseigné à Mayotte d’ailleurs. Au moment de l’indépendance, il sera le premier chef de la diplomatie sous Ahmed Abdallah. Emprisonné sous Ali Soilihi, il retrouvera les arcanes du pouvoir jusqu’au début des années 90 aux côtés de Said Mohamed Djohar.
Non il n’y a pas d’éruption du Karthala. La rumeur s’est répandue hier sur les réseaux sociaux
L’observatoire volcanologique du Khartala a été obligé hier de sortir un communiqué pour mettre fin à cette rumeur qui se répandait comme une coulée de lave, disant que le volcan entrait en éruption. Les comoriens se débattent avec les conséquences du passage d’un puissant cyclone et c’est bien assez.
Une première aide d’urgence française est arrivée par la mer
Le navire Champlain de la Marine Nationale a été dérouté de sa mission en Afrique du Sud pour être envoyé aux Comores. Il est arrivé à Moroni où 4,7 tonnes d’aide humanitaire de La Croix Rouge ont été débarquées.
La société nationale d’électricité fait la promesse de rétablir le courant avant le ramadan
Il va falloir faire vite car le ramadan va commencer dans 2 ou 3 jours selon la lune. Le cyclone a détruit 40% des installations de la SONELEC. Des poteaux électriques sont tombés un peu partout, des transformateurs sont hors d’usage. Dès le lendemain de la catastrophe les agents se sont mis à travailler dur. Ils demandent aux usagers de bien débrancher tous leurs appareils électriques avant que le courant ne revienne car la reprise n’est pas toujours contrôlable et cela risque de les griller définitivement. Quand il est dit que le courant sera rétabli, il faut comprendre que ce sera le cas chez les abonnés qui l’avaient déjà et qui représentent une minorité. La carence dans la fourniture d’électricité est une plaie qui entrave les Comores depuis des années
MADAGASCAR
Le gouvernement a instauré une journée de solidarité par mois pour tous les salariés. Cela ne fait pas que des heureux, surtout chez les fonctionnaires
Il s’agit d’une nouveauté que le gouvernement a initié depuis le mois de mars. Un samedi par mois, les travailleurs malgaches sont invités à donner de leur temps pour des activités utiles à la collectivité. Cela peut être balayer sa rue, garder des enfants, curer des caniveaux, aider des illettrés à remplir des formulaires, accompagner des personnes âgées faire leur courses, du soutien scolaire, etc... La palette est très large. Cela s’appelle le « Tagnamaro » ; dans ce seul vocable malgache il y a l’idée de coup de main, d’entraide. Un peu comme une bonne action chez les scouts.
L’idée a été piochée chez les Rwandais. Au Rwanda, cela existe depuis longtemps. La pression sociale y est telle qu’on ne peut pas y échapper.
Chez les fonctionnaires cela grogne car les premières sanctions arrivent pour les récalcitrants. Une absence est passible de réprimandes et demandes d’explications. Des agents d’un ministère ont été surpris au bistrot par leur chef de service un jour de « Tagnamaro ». Quelques fonctionnaires demandent que l’on fasse ça plutôt le vendredi, car ils sont censés travailler 40 heures par semaine pas plus. Cette activité étant évidemment bénévole.
MAURICE
Après la chenille légionnaire, deux nouveaux fléaux attaquent les légumes: un ver et un champignon destructeur
Les maraîchers mauriciens jouent de malchance en ce moment. Les piments et les poivrons sont presque tous attaqués par un champignon qui les rend impropres à la consommation. Des tâches noires apparaissent, et en très peu de temps le piment ou le poivron commence à pourrir, même sur pied. Le champignon peut aussi apparaître après la cueillette, au moment de la mise sur le marché. 70% de la production était à jeter ces dernières semaines.
Les carottes, les aubergines et les tomates souffrent d’un ver qui les détruit à peine arrivées à maturité. Et comme si cela ne suffisait pas, le seul produit phytosanitaire permettant de protéger ces cultures est depuis peu interdit à la vente. Il ne reste plus qu’à attendre la saison sèche qui est moins propice au développement de ces nuisances.
Si vous voulez jouer au Monopoly grandeur nature, c’est le moment d’acheter des hôtels à Maurice
Une dizaine d’hôtels sont à vendre à Maurice, de trois à cinq étoiles. Le plus cher est un cinq étoiles mis sur le marché à 183 millions d’euros. Les autres sont beaucoup plus abordables. Cela dépend de la localisation et du nombre de chambres. Evidemment il n’y a pas de petites annonces et encore moins de panneaux « à vendre » sur la façade. Cela se passe dans la discrétion, via des réseaux professionnels spécialisés. Les tours-opérateurs et même les clients rechignent à réserver dans un hôtel à vendre. Un professionnel du secteur dit que ce n’est pas forcément un signe de crise. Certains vendent parce qu’ils veulent investir dans un autre style d’établissement. L’hôtellerie, en tout cas, fait tourner les banques : c’est le secteur le plus endetté de l’île Maurice.
Un personnage historique des Comores est décédé hier : Ali Mroudjae, ancien premier ministre
Considéré comme un des pères fondateurs du pays, Ali Mroudjae faisait partie des hommes politiques les plus respectés. Ancien premier ministre et ancien ministre des affaires étrangères. Sous la colonie, il fut enseignant puis inspecteur de l’éducation. Il a enseigné à Mayotte d’ailleurs. Au moment de l’indépendance, il sera le premier chef de la diplomatie sous Ahmed Abdallah. Emprisonné sous Ali Soilihi, il retrouvera les arcanes du pouvoir jusqu’au début des années 90 aux côtés de Said Mohamed Djohar.
Non il n’y a pas d’éruption du Karthala. La rumeur s’est répandue hier sur les réseaux sociaux
L’observatoire volcanologique du Khartala a été obligé hier de sortir un communiqué pour mettre fin à cette rumeur qui se répandait comme une coulée de lave, disant que le volcan entrait en éruption. Les comoriens se débattent avec les conséquences du passage d’un puissant cyclone et c’est bien assez.
Une première aide d’urgence française est arrivée par la mer
Le navire Champlain de la Marine Nationale a été dérouté de sa mission en Afrique du Sud pour être envoyé aux Comores. Il est arrivé à Moroni où 4,7 tonnes d’aide humanitaire de La Croix Rouge ont été débarquées.
La société nationale d’électricité fait la promesse de rétablir le courant avant le ramadan
Il va falloir faire vite car le ramadan va commencer dans 2 ou 3 jours selon la lune. Le cyclone a détruit 40% des installations de la SONELEC. Des poteaux électriques sont tombés un peu partout, des transformateurs sont hors d’usage. Dès le lendemain de la catastrophe les agents se sont mis à travailler dur. Ils demandent aux usagers de bien débrancher tous leurs appareils électriques avant que le courant ne revienne car la reprise n’est pas toujours contrôlable et cela risque de les griller définitivement. Quand il est dit que le courant sera rétabli, il faut comprendre que ce sera le cas chez les abonnés qui l’avaient déjà et qui représentent une minorité. La carence dans la fourniture d’électricité est une plaie qui entrave les Comores depuis des années
MADAGASCAR
Le gouvernement a instauré une journée de solidarité par mois pour tous les salariés. Cela ne fait pas que des heureux, surtout chez les fonctionnaires
Il s’agit d’une nouveauté que le gouvernement a initié depuis le mois de mars. Un samedi par mois, les travailleurs malgaches sont invités à donner de leur temps pour des activités utiles à la collectivité. Cela peut être balayer sa rue, garder des enfants, curer des caniveaux, aider des illettrés à remplir des formulaires, accompagner des personnes âgées faire leur courses, du soutien scolaire, etc... La palette est très large. Cela s’appelle le « Tagnamaro » ; dans ce seul vocable malgache il y a l’idée de coup de main, d’entraide. Un peu comme une bonne action chez les scouts.
L’idée a été piochée chez les Rwandais. Au Rwanda, cela existe depuis longtemps. La pression sociale y est telle qu’on ne peut pas y échapper.
Chez les fonctionnaires cela grogne car les premières sanctions arrivent pour les récalcitrants. Une absence est passible de réprimandes et demandes d’explications. Des agents d’un ministère ont été surpris au bistrot par leur chef de service un jour de « Tagnamaro ». Quelques fonctionnaires demandent que l’on fasse ça plutôt le vendredi, car ils sont censés travailler 40 heures par semaine pas plus. Cette activité étant évidemment bénévole.
MAURICE
Après la chenille légionnaire, deux nouveaux fléaux attaquent les légumes: un ver et un champignon destructeur
Les maraîchers mauriciens jouent de malchance en ce moment. Les piments et les poivrons sont presque tous attaqués par un champignon qui les rend impropres à la consommation. Des tâches noires apparaissent, et en très peu de temps le piment ou le poivron commence à pourrir, même sur pied. Le champignon peut aussi apparaître après la cueillette, au moment de la mise sur le marché. 70% de la production était à jeter ces dernières semaines.
Les carottes, les aubergines et les tomates souffrent d’un ver qui les détruit à peine arrivées à maturité. Et comme si cela ne suffisait pas, le seul produit phytosanitaire permettant de protéger ces cultures est depuis peu interdit à la vente. Il ne reste plus qu’à attendre la saison sèche qui est moins propice au développement de ces nuisances.
Si vous voulez jouer au Monopoly grandeur nature, c’est le moment d’acheter des hôtels à Maurice
Une dizaine d’hôtels sont à vendre à Maurice, de trois à cinq étoiles. Le plus cher est un cinq étoiles mis sur le marché à 183 millions d’euros. Les autres sont beaucoup plus abordables. Cela dépend de la localisation et du nombre de chambres. Evidemment il n’y a pas de petites annonces et encore moins de panneaux « à vendre » sur la façade. Cela se passe dans la discrétion, via des réseaux professionnels spécialisés. Les tours-opérateurs et même les clients rechignent à réserver dans un hôtel à vendre. Un professionnel du secteur dit que ce n’est pas forcément un signe de crise. Certains vendent parce qu’ils veulent investir dans un autre style d’établissement. L’hôtellerie, en tout cas, fait tourner les banques : c’est le secteur le plus endetté de l’île Maurice.