L'actualité régionale 7 Octobre

Le palais de justice des Comores
COMORES

Une peine de mort a été prononcée par la Cour d’Assises de Moroni  contre un homme jugé coupable d’assassinat. La peine de mort existe toujours dans le code pénal comorien, même si elle n’est plus appliquée


C’était la première affaire de l’ouverture de la session d’Assises lundi. Dans le box des accusés Mohamed Zaidou. En avril 2019 il avait tendu un guet-apens à sa victime, brûlée à l’intérieur de sa voiture. La victime entretenait une relation avec la nièce de l’accusé, une liaison refusée par l’oncle. Cette affaire de mœurs se solde par 10 ans de prison pour trois complices et une peine de mort pour l’accusé. A priori le condamné finira ses jours en prison. La peine de mort n’est plus appliquée aux Comores depuis 23 ans. La dernière exécution judiciaire date de mai 1997 : Saidali Mohamed avait été  fusillé, il était condamné pour vol à main armée. Depuis l’indépendance il n’y a eu que deux exécutions, la première en 1986. Le prisonnier Youssouf Ali avait été exécuté au lendemain de sa condamnation après un procès sans avocat.
Plusieurs fois les Comores ont été sur le point de signer la convention internationale pour l’abolition de la peine de mort ; mais il semble toujours y avoir quelque chose qui retient la main des dirigeants.
Dans une autre affaire de meurtre de son épouse, une peine de mort a de nouveau contre un accusé ce mardi

Aux Comores toujours, le très controversé nouveau ministre des affaires étrangères a reçu le corps diplomatique

Sur la photo de famille prise devant le ministère, le ministre Dhoihir Dhoulkamal n’a pas l’air d’être dans ses petits souliers, il pose aux côtés de l’ambassadrice de France, laquelle lui a confirmé l’invitation à venir à Paris pour co-présider comité de haut-niveau de suivi de l’accord franco-comorien de juillet 2019. Evidemment, on est entre diplomates ; aucune allusion n’est faite à l’escroquerie à la sécurité sociale française révélée samedi dernier par le « Journal de l’île de la Réunion ». La présidence comorienne n’a pas réagi à ces révélations. Le président Azali doit rentrer aujourd’hui d’un déplacement au Koweit à l’occasion des obsèques de l’Emir. Tous les regards sont tournés vers lui. On ne sait pas si une décision sera prise pour remplacer ce ministre grandement fragilisé, ou si on va simplement laisser passer l’orage.



MADAGASCAR

Le gouvernement veut attirer les fonctionnaires en dehors de la capitale et des grandes villes


En déplacement à Fort-Dauphin le président Andry Rajoelina a annoncé de prochaines mesures pour attirer les cadres de la fonction publique dans les zones rurales. Dans toute nouvelle construction d’un bâtiment de service public il faudra prévoir des logements décents. Des plans de carrière avantageux seront prévus pour ceux qui acceptent d’aller travailler en brousse, qu’il s’agisse des enseignants, des médecins publics ou autres professions au service de la population. Evidemment la capitale a beaucoup plus d’attrait et de confort dans la vie quotidienne. Il y a un autre obstacle à cette volonté politique : l’insécurité. En zone rurale sévissent des bandes armées qui prennent pour cible les éleveurs de zébu mais aussi tous ceux qui gagnent mieux leur vie que la moyenne des malgaches.






SEYCHELLES

Les Seychelles précisent leurs procédures pour l’entrée des voyageurs. Elles sont beaucoup plus légères que celles des mauriciens


Un test avant le départ, une quarantaine de 5 jours seulement, un autre test et c’est tout. Les voyageurs provenant des pays à risque comme la France, l’Allemagne, l’Angleterre sont finalement acceptés mais ils devront aller dans un des 50 hôtels spécialement aménagés pour les recevoir. Ils ne seront pas obligés de rester enfermés dans leurs chambres comme à Maurice. Ils pourront aller au restaurant de l’hôtel mais l’établissement devra aménager des espaces séparés pour ceux qui viennent de tel ou tel pays... Laver leur linge et leurs draps dans des machines différentes. Ce n’est pas simple, surtout que ça change tout le temps. Mais les Seychellois ne peuvent pas faire autrement ou tirer un trait sur le tourisme, c’est leur 1er gagne-pain.