La France et Madagascar entament des négociations sur les îles éparses, Une très mauvaise nouvelle pour la communauté tamoule du Sri Lanka, à la Réunion, il y a la « crise requin », en Tanzanie on peut parler de « crise crocodile ».
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La France et Madagascar entament aujourd’hui des négociations sur les îles éparses, revendiquées par la Grande Île
Les deux délégations vont se rencontrer dans un lieu chargé de symboles : le palais d’Andafivaratra où fut actée l’indépendance de Madagascar en 1960. En 1960, De Gaulle a décidé de garder les îles éparses - les Glorieuses, Juan de Nova, Bassas de India - parce qu’elles représentaient un intérêt stratégique et d’éventuelles ressources pétrolières et gazières. Madagascar indépendante a revendiqué maintes fois sa souveraineté sur ces îles inhabitées. Les Nations Unies ont donné raison à Madagascar et ont demandé depuis quarante ans à la France de les restituer.
Emmanuel Macron a été le premier président à y poser le pied, c’était le mois dernier entre ses visites à Mayotte et à la Réunion. On se souvient de cette image du président sous la lumière crue du soleil des Glorieuses, sur une plage blanche et fond de lagon turquoise. Emmanuel Macron avait alors réaffirmé la souveraineté française sur cette réserve de biodiversité - il n’est aujourd’hui plus question de pétrole ou de gaz. Mais … en même temps … l’Elysée nourrissait le projet d’une go-gestion de ces îles entre la France et Madagascar
C’est précisément de cette éventuelle administration commune dont on va parler aujourd’hui à Antananarivo, entre deux délégations de haut niveau Côté Malgache, le premier ministre Christian Ntsay sera accompagné notamment du professeur Ranjeva, un éminent juriste international qui ne veut pas parler de « co-gestion » mais de modalités de restitution.
Côté français, le chef de délégation est le diplomate Marcel Escure, ancien ambassadeur de France en Tanzanie, on y verra aussi le « Monsieur Afrique » du Quai d’Orsay Rémi Maréchaux.
Cela ne va pas se résoudre en un jour. On espère trouver une solution d’ici juin 2020, pour le 60ème anniversaire de l’indépendance de Madagascar.
Une très mauvaise nouvelle pour la communauté tamoule du Sri Lanka, son pire ennemi vient d’accéder au pouvoir
Les électeurs Sri-Lankais ont rappelé au pouvoir le clan Rajapaksa. l’un des frères Gotabaya Rajapaksa ancien secrétaire à la défense vient d’être élu à la présidentielle du Sri Lanka. C’est un dur, surnommé « terminator ». Il avait écrasé dans le sang la guérilla tamoule alors que son aîné, Mahinda, était chef de l’Etat entre 2005 et 2015. Les défenseurs des droits de l’homme sont très inquiets. Les journalistes aussi : 17 d’entre eux ont été assassinés en 10 ans.
Les tamouls risquent d’être encore plus nombreux à vouloir fuir le Sri Lanka. Certains étaient arrivés à la Réunion, et même une fois à Mayotte.
Finalement, les élections mauriciennes ne se seraient pas si bien passé que cela, l’opposition va poser des recours
Dans un premier temps, les partis d’opposition avaient accepté la victoire du camp du premier ministre sortant Pravind Jugnauth. Cependant depuis quelques jours les témoignages de fraude s’accumulent. On parle d’électeurs empêchés de voter, de bulletins retrouvés dans des boites aux lettres de candidats, de retard suspects dans le dépouillement. L’opposant Paul Béranger leeader du MMM a annoncé ce week-end qu’il contestera en Cour Suprême les résultats de ces élections. D’autres partis devraient le suivre. Paul Bérenger dit qu’il a
A la Réunion, il y a la « crise requin », en Tanzanie on peut parler de « crise crocodile » sur les bords du lac Tanganyka La semaine dernière deux enfants ont été happés par des crocodiles en deux endroits des rives du Tanganyka. Un petit garçon de sept ans ; il venait de déguster des mangues et voulait juste se laver les mains quand un crocodile lui a sauté dessus. Et puis une adolescente de quinze ans qui venait puiser de l’eau. On a retrouvé corps de la jeune fille atrocement mutilé, mais pas celui du petit garçon. Les autorités ont lancé un appel aux habitants de la région afin qu’ils se montrent extrêmement vigilants aux abords du lac, et qu’ils empêchent surtout les enfants de s’en approcher.
Les deux délégations vont se rencontrer dans un lieu chargé de symboles : le palais d’Andafivaratra où fut actée l’indépendance de Madagascar en 1960. En 1960, De Gaulle a décidé de garder les îles éparses - les Glorieuses, Juan de Nova, Bassas de India - parce qu’elles représentaient un intérêt stratégique et d’éventuelles ressources pétrolières et gazières. Madagascar indépendante a revendiqué maintes fois sa souveraineté sur ces îles inhabitées. Les Nations Unies ont donné raison à Madagascar et ont demandé depuis quarante ans à la France de les restituer.
Emmanuel Macron a été le premier président à y poser le pied, c’était le mois dernier entre ses visites à Mayotte et à la Réunion. On se souvient de cette image du président sous la lumière crue du soleil des Glorieuses, sur une plage blanche et fond de lagon turquoise. Emmanuel Macron avait alors réaffirmé la souveraineté française sur cette réserve de biodiversité - il n’est aujourd’hui plus question de pétrole ou de gaz. Mais … en même temps … l’Elysée nourrissait le projet d’une go-gestion de ces îles entre la France et Madagascar
C’est précisément de cette éventuelle administration commune dont on va parler aujourd’hui à Antananarivo, entre deux délégations de haut niveau Côté Malgache, le premier ministre Christian Ntsay sera accompagné notamment du professeur Ranjeva, un éminent juriste international qui ne veut pas parler de « co-gestion » mais de modalités de restitution.
Côté français, le chef de délégation est le diplomate Marcel Escure, ancien ambassadeur de France en Tanzanie, on y verra aussi le « Monsieur Afrique » du Quai d’Orsay Rémi Maréchaux.
Cela ne va pas se résoudre en un jour. On espère trouver une solution d’ici juin 2020, pour le 60ème anniversaire de l’indépendance de Madagascar.
Une très mauvaise nouvelle pour la communauté tamoule du Sri Lanka, son pire ennemi vient d’accéder au pouvoir
Les électeurs Sri-Lankais ont rappelé au pouvoir le clan Rajapaksa. l’un des frères Gotabaya Rajapaksa ancien secrétaire à la défense vient d’être élu à la présidentielle du Sri Lanka. C’est un dur, surnommé « terminator ». Il avait écrasé dans le sang la guérilla tamoule alors que son aîné, Mahinda, était chef de l’Etat entre 2005 et 2015. Les défenseurs des droits de l’homme sont très inquiets. Les journalistes aussi : 17 d’entre eux ont été assassinés en 10 ans.
Les tamouls risquent d’être encore plus nombreux à vouloir fuir le Sri Lanka. Certains étaient arrivés à la Réunion, et même une fois à Mayotte.
Finalement, les élections mauriciennes ne se seraient pas si bien passé que cela, l’opposition va poser des recours
Dans un premier temps, les partis d’opposition avaient accepté la victoire du camp du premier ministre sortant Pravind Jugnauth. Cependant depuis quelques jours les témoignages de fraude s’accumulent. On parle d’électeurs empêchés de voter, de bulletins retrouvés dans des boites aux lettres de candidats, de retard suspects dans le dépouillement. L’opposant Paul Béranger leeader du MMM a annoncé ce week-end qu’il contestera en Cour Suprême les résultats de ces élections. D’autres partis devraient le suivre. Paul Bérenger dit qu’il a
De son côté, la Commission Électorale affirme qu’elle se montrera sans pitié à l’égard des fonctionnaires qui auraient failli à leur tâche durant le scrutin.peur pour l’avenir de la démocratie à Maurice.
A la Réunion, il y a la « crise requin », en Tanzanie on peut parler de « crise crocodile » sur les bords du lac Tanganyka La semaine dernière deux enfants ont été happés par des crocodiles en deux endroits des rives du Tanganyka. Un petit garçon de sept ans ; il venait de déguster des mangues et voulait juste se laver les mains quand un crocodile lui a sauté dessus. Et puis une adolescente de quinze ans qui venait puiser de l’eau. On a retrouvé corps de la jeune fille atrocement mutilé, mais pas celui du petit garçon. Les autorités ont lancé un appel aux habitants de la région afin qu’ils se montrent extrêmement vigilants aux abords du lac, et qu’ils empêchent surtout les enfants de s’en approcher.