L'actualité régionale à travers la presse 1er Novembre

COMORES

Le président Azali envisage de se rendre à Paris à l’occasion des cérémonies du 11 novembre


Ce voyage n’a pas encore été officiellement annoncé par Beit Salam (le palais présidentiel comorien) mais on apprend côté comorien que le départ de sa délégation aurait lieu le 9 novembre. Côté français, on dit que c’est encore en pourparlers. Le président Azali ne s’est plus rendu en France depuis le différent qui a opposé les deux pays lors du blocage des reconduites à la frontière de Mayotte en mars dernier. Blocage auquel la France avait répondu par une interruption de l’octroi de visas aux comoriens.
Il n’est pas certain que le président Azali rencontre Emmanuel Macron. Le président ne sera d’ailleurs pas à Paris, mais en province, le 11 novembre et les jours suivants.




LA REUNION

Une nuit de violences urbaines tout autour de l’île


A St Denis, St André, Ste Suzanne, St Pierre ou encore Le Port, des violences urbaines ont éclaté la nuit dernière. Ce jeudi matin, les stigmates étaient encore visibles dans les rues. Poubelles brûlées, pneus calcinés, amoncellement de galets.
Un policier a été blessé au commissariat de St André.
Il s’agissait simplement « de fêter Halloween » selon  les journaux.



Le président de la Chambre de Commerce est mis en examen pour fraude électorale

Il est reproché à Ibrahim Patel d’avoir truqué les résultats des élections consulaires de 2016. Il a été laissé en liberté après sa garde à vue, mais sous contrôle judiciaire. Cette mise en examen fait suite à une plainte de l’un des candidats malheureux à la présidence de la CCI de la Réunion. Mais pour le moment, il n’est pas interdit à Ibrahim Patel de continuer à exercer comme  président de la chambre.






MADAGASCAR


L’Organisation Mondiale de la Santé classe Antananarivo parmi les villes les plus polluées du monde



Ce constat alarmant publié à Genève dans une réunion internationale sur la pollution de l’air est rapporté par « Midi-Madagascar ». le taux de pollution atmosphérique sur Tanà est trois fois plus supérieur au seuil tolérable fixé par l’OMS. Pire encore, à Antananarivo, cette pollution atmosphérique peut atteindre un pic de 360 microgrammes de particules par mètre cube dans la journée. « Un chiffre hallucinant qui devance largement la moyenne annuelle de New Delhi, la ville la plus polluée du monde, avec 229 microgrammes ». Aux heures d’embouteillages, l’air est irrespirable dans la capitale malgache.



Les tentatives de faire reporter l’élection présidentielle malgache ont échoué

26 des 36 candidats ont multiplié les démarches, les meetings, et même  les menaces de boycott pour demander à la Commission Electorale de réviser les listes d’électeurs et de reporter la date du scrutin. Mais rien n’y fait. Les autorités tiennent à ce que l’élection ait lieu comme prévu le 7 novembre, dans une semaine. Les chancelleries étrangères sont du même avis. Un diplomate américain a été reçu au palais présidentiel confirmant le soutien des Etats-Unis à des élections à la date prévue. Même discours du côté de l’Union Africaine dont le président de la commission, Ramtane Lamamra vient d’arriver à Antananarivo.
Ce qui se profile, en revanche,  à la lecture de la presse malgache, c’est un risque de multiples recours à la suite de l’élection, et surtout un risque de crise post-électorale.