L'actualité régionale à travers la presse 31 Octobre

COMORES

Le journal « Al-Watwan » affirme que les anjouanais ont peur que les troubles reprennent



« La psychose d’un éventuel retour aux troubles n’a pas tout à fait lâché les habitants » écrit le journal « cette obsession d’un nouveau soulèvement armé a atteint son paroxysme le dimanche 28 octobre : une folle rumeur a circulé tout au long de la journée, au sujet d’un possible mouvement d’humeur qui devait à nouveau paralyser l’île dès le lendemain lundi. Et la panique avait vite fait de s’installer. Tout le monde semble vivre un calme précaire. Les habitants souhaitent un désarmement total de l’île, seule condition pour rassurer les habitants.
« Al Watwan rappelle un chiffre : « après le débarquement de mars 2008,  le rapport rendu faisait état de seulement 13 armes à feu ramassées ». 




Une opération nocturne anti-drogue a eu lieu dans le village de Misoudjé en Grande Comore

Le site « habari za Comores » raconte qu’en pleine nuit, des militaires ont arrêté des  jeunes soupçonnés de fumer de la drogue. L’escadron était accompagné du chef du village. Une dizaine de jeunes a été arrêtée ; un douzaine d’autres se sont enfuis. Au matin, des tracts appelant à la libération des jeunes gens ont été éparpillés, les vitres de la maison du chef de village ont été brisées.
Misoudjé est le village du président Azali.




TANZANIE

La population de Sar es Salaam est invitée à dénoncer les homosexuels


Le gouverneur de la province de Dar es Salaam a lancé une campagne contre l’homosexualité, appelant ses administrés à dénoncer des homosexuels, et promettant des arrestations dès la semaine prochaine.
En Tanzanie l’homosexualité est un crime puni d’une peine minimale de trente ans et pouvant aller jusqu’à la perpétuité.  Le président de la République est connu pour son hostilité envers l’homosexualité.




MADAGASCAR

Les tentatives de faire reporter l’élection présidentielle ont échoué


26 des 36 candidats ont multiplié les démarches, les meetings, et même  les menaces de boycott pour demander à la Commission Electorale de réviser les listes d’électeurs et de reporter la date du scrutin. Mais rien n’y fait. Les autorités tiennent à ce que l’élection ait lieu comme prévu le 7 novembre, dans une semaine. Les chancelleries étrangères sont du même avis. Un diplomate américain a été reçu au palais présidentiel confirmant le soutien des Etats-Unis à des élections à la date prévue. Ce qui se profile, en revanche,  à la lecture de la presse malgache, c’est un risque de multiples recours à la suite de l’élection, et surtout un risque de crise post-électorale.



LA REUNION

Des migrants sri-lankais sont toujours en attente d’asile politique


Il y a quelques semaines, la reconduction expresse de sri-lankais vers leur pays avait défrayé la chronique. Ils n’avaient pas eu le temps ni la possibilité de demander l’asile. Là il s’agit d’autres sri-lankais arrivés bien avant, au mois de mars dernier, sur un radeau de fortune. Ils ont été entendu dans un commissariat de police explique le « Journal de l’Ile de la Réunion ». Épaulés d'un interprète et d’un avocat, ils ont confirmé avoir payé un passeur entre 1 000 et 2 600 euros.
Interrogé par le JIR, leur avocat a indiqué que les policiers ont réalisé que les six migrants étaient de "vraies victimes". 
Leur demande d’asile est toujours en cours.






Triste nouvelle : la petite baleine échouée à la Réunion n’a pas survécu

Tous les moyens possibles de sauvetage ont été mis en œuvre pour renflouer ce baleineau de 10 tonnes vers la haute mer, y compris une grue du chantier de la route du littoral sous laquelle il s’était échoué. Mais l’animal était trop affaibli pour repartir vers la haute mer. Le corps du baleineau a été remorqué jusqu’au port pour une autopsie. Les scientifiques veulent savoir pourquoi il est venu s’échouer sur les rochers. Cette affaire a été suivie de près par des milliers d’internautes réunionnais, dont beaucoup d’enfants sur les réseaux sociaux.