COMORES
La recherche des armes à Anjouan tourne à l’obsession
Militaires, gendarmes et policiers veulent absolument obtenir des résultats dans la recherche des armes utilisées par les insurgés lors de la « bataille de la Médina » de Mutsamudu il y a trois semaines. Le butin présenté dans un premier temps par le procureur était plutôt maigre, et l’on espère toujours découvrir un arsenal. Cela tourne à l’obsession. Les perquisitions se multiplient. Hier les militaires ont brutalisé et embarqué quatre membres d’une même famille vers une destination inconnue. Cette famille de la médina est accusée d’avoir nourri les insurgés pendant les affrontements et d’avoir caché des armes, alors que des témoins disent qu’il n’en est rien et que les militaires eux-mêmes auraient planqué un fusil sur leur toit dans le seul but de les accuser.
MADAGASCAR
« Les électeurs peuvent se rhabiller tous les cinq ans »
C’est le titre amusant d’un très sérieux article du journal « Le Monde » écrit par Christian Bouquet, chercheur à Sciences Po Bordeaux et professeur de géographie, fin connaisseur du continent et de la Grande Île. Il décrit la débauche de cadeaux distribués par les candidats à la présidentielle. Les badauds y sont très sensibles dans un pays où 76% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour. Dans les campagnes, les haillons qui servent de vêtements aux plus pauvres sont souvent les vestiges de la campagne de 2013. Cette année encore les caravanes de promesses laissent au moins de quoi se vêtir jusqu’en 2023.
LA REUNION
Toute la Réunion s’était émue du sort d’un baleineau venu s’échouer sur le littoral la semaine dernière. La facture a de quoi faire pleurer aussi
Il y a eu d’abords Les tentatives de sauvetage, l’utilisation de la grue, le remorquage. Puis quand l’animal est mort ; une autopsie a été pratiquée, ensuite il a fallu passer à la découpe du corps.
« Après l'émotion et la tristesse provoquées par la mort du baleineau » écrit le « Journal de l’île de la Réunion « arrive l'heure plus prosaïque de la facture. Selon plusieurs arrêtés de la préfecture, on découvre que les frais liés à la mort et à l'équarrissage du jeune cétacé vont coûter un total de 23 186, payés par l’Etat »
La folie les bichiques s’empare toujours des consommateurs réunionnais
« « Bichique l’a monté ! Cette expression consacrée quand les petits alevins de poisson quittent les rivières vers la mer, désigne aussi le prix des « bichiques » . Le « journal de l’île de la Réunion » explique qu’ils étaient vendus hier à 80 euros le kilo. Et une dame interviewée en achète un kilo et demi, en disant qu’elle va revenir. Une vendeuse raconte qu’elle en écoule 10 kilos par jours. 800 euros de chiffre d’affaire pour des mini-poissons. Quand on aime on ne compte pas.
Les plus anciens se souviennent des bichiques à 7 frs le kilo., c'est-à-dire 1,07 €
C’est la le signe d’une espèce en voie de disparition.
La recherche des armes à Anjouan tourne à l’obsession
Militaires, gendarmes et policiers veulent absolument obtenir des résultats dans la recherche des armes utilisées par les insurgés lors de la « bataille de la Médina » de Mutsamudu il y a trois semaines. Le butin présenté dans un premier temps par le procureur était plutôt maigre, et l’on espère toujours découvrir un arsenal. Cela tourne à l’obsession. Les perquisitions se multiplient. Hier les militaires ont brutalisé et embarqué quatre membres d’une même famille vers une destination inconnue. Cette famille de la médina est accusée d’avoir nourri les insurgés pendant les affrontements et d’avoir caché des armes, alors que des témoins disent qu’il n’en est rien et que les militaires eux-mêmes auraient planqué un fusil sur leur toit dans le seul but de les accuser.
MADAGASCAR
« Les électeurs peuvent se rhabiller tous les cinq ans »
C’est le titre amusant d’un très sérieux article du journal « Le Monde » écrit par Christian Bouquet, chercheur à Sciences Po Bordeaux et professeur de géographie, fin connaisseur du continent et de la Grande Île. Il décrit la débauche de cadeaux distribués par les candidats à la présidentielle. Les badauds y sont très sensibles dans un pays où 76% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour. Dans les campagnes, les haillons qui servent de vêtements aux plus pauvres sont souvent les vestiges de la campagne de 2013. Cette année encore les caravanes de promesses laissent au moins de quoi se vêtir jusqu’en 2023.
LA REUNION
Toute la Réunion s’était émue du sort d’un baleineau venu s’échouer sur le littoral la semaine dernière. La facture a de quoi faire pleurer aussi
Il y a eu d’abords Les tentatives de sauvetage, l’utilisation de la grue, le remorquage. Puis quand l’animal est mort ; une autopsie a été pratiquée, ensuite il a fallu passer à la découpe du corps.
« Après l'émotion et la tristesse provoquées par la mort du baleineau » écrit le « Journal de l’île de la Réunion « arrive l'heure plus prosaïque de la facture. Selon plusieurs arrêtés de la préfecture, on découvre que les frais liés à la mort et à l'équarrissage du jeune cétacé vont coûter un total de 23 186, payés par l’Etat »
La folie les bichiques s’empare toujours des consommateurs réunionnais
« « Bichique l’a monté ! Cette expression consacrée quand les petits alevins de poisson quittent les rivières vers la mer, désigne aussi le prix des « bichiques » . Le « journal de l’île de la Réunion » explique qu’ils étaient vendus hier à 80 euros le kilo. Et une dame interviewée en achète un kilo et demi, en disant qu’elle va revenir. Une vendeuse raconte qu’elle en écoule 10 kilos par jours. 800 euros de chiffre d’affaire pour des mini-poissons. Quand on aime on ne compte pas.
Les plus anciens se souviennent des bichiques à 7 frs le kilo., c'est-à-dire 1,07 €
C’est la le signe d’une espèce en voie de disparition.