Après 10 ans de procédure judiciaire, les deux gendarmes rsssortent libres de l'audience. Le procureur a requis la relaxe de l'ancien chef du groupe d'intervention régionale (GIR) et du gendarme maritime, accusés d'avoir provoqué l'entrée de 22 kilos de drogue sur le territoire. Et pour la défense, cette procédure n'a été qu'un scandale judiciaire.
Ce dossier est l'instrumentalisation de la justice par un magistrat instructeur qui a été terrible, qui a eu des conséquences sombres pour l'ensemble de l'appareil judiciaire. C'est un sentiment pour ces militaires de la gendarmerie qui sauvent leur honneur.
A Mayotte comme ailleurs, la justice se rend dans les prétoires. Elle ne se rend pas dans la place publique, dans les manifestations ou je ne sais où. Et surtout, elle a une exigence de vérité, de rigueur, d'indépendance.
18 mois de prison ferme et 5 ans d'interdiction du territoire français pour la tête de réseau
Une relaxe qui met fin à 10 années de cauchemar pour les deux gendarmes.
Abdou Chafi Allaoui alias ADI, la tête de filière, l'indicateur au coeur de ces affaires, écope de 18 mois fermes et 5 ans d'interdiction du territoire français pour l'aide à l'entrée irrégulière d'étrangers et l'imprtation de stupéfiants dans le département.
Pour les 5 autres prévenus, les peines prononcées soont entre 2 et 6 mois de sursis.