C’est du jamais vu depuis les premières élections libres d’il y a trente ans en 1994 : des queues d’un kilomètre partout dans le pays. Les chiffres de la participation n’ont pas encore été communiqués, elle devrait être importante ; mais ce n’est pas la seule raison de ces files d’attente : beaucoup d’électeurs déplorent la lenteur des opérations de vote.
Il y avait trois bulletins à cocher selon qu’il s’agissait des scrutins locaux, provinciaux ou nationaux. Certains ont déploré des défaillances dans la gestion des bureaux, et des systèmes informatiques capricieux. Dans certaines villes, il y avait du monde jusqu’à 22H00. Sollicitée, la Commission électorale a refusé d’organiser un deuxième jour de scrutin.
Au lendemain de cette exceptionnelle journée de vote, une question se pose: la forte participation aura-t-elle profité au parti au pouvoir l’ANC, ou bien le contraire ? On devrait avoir la réponse avec les résultats ce dimanche 1er juin.