Elle est signataire d’une tribune parue dans la presse dans laquelle elle demande à ce que les refus de la commission d’évacuation sanitaire puissent faire l’objet d’un recours, d’une contre-expertise :
Nous sommes dans le mois « d’octobre rose » destiné à informer et prévenir sur le cancer du sein. Ici, le système de santé ne permet pas de soigner tout le monde. Nous n’avons pas de spécialistes. Or il est difficile de bénéficier des évacuations sanitaires. Celles qui partent par leurs propres moyens ne sont pas remboursées. C’est injuste de ne pas être pris en charge quand on est obligé de partir. Les parlementaires doivent agir pour faire changer les textes.
Anchya Bamana déplore aussi que Mayotte ne bénéficie pas du fonds national de prévention et d’éducation sanitaire, « c’est un fonds important, justement pour le dépistage des cancers. Il est largement déployé à la Réunion, mais pas ici». L’ancienne élue pointe aussi l’absence de l’aide médicale d’Etat « qui aiderait à soulager la situation financière du CHM ».