« Oui j’ai acquis la nationalité française en 2014. J’étais à ce moment-là en France, retiré de la vie politique… Je l’ai fait pour faciliter les études de mes enfants et j’avais le droit par filiation. Déjà mon arrière-grand-père était français. Il n’y a aucun décret me faisant perdre ma nationalité malgache ». Selon lui « cette accusation ne tient pas debout, le débat est clos ».
S’agissant de l’intérim de la présidence, il répète que « le président du Sénat y a renoncé de son plein gré ».
Accusé d’avoir acquis le logiciel de cyber-espionnage « Predator » pour surveiller ses opposants, il assure que tout a été fait dans le cadre légal, et que cela a permis de démanteler des réseaux du kidnapping et de lutter contre la corruption, « non, n’écoute pas les opposants » assure-t-il.
Enfin, interrogé sur son bilan, il reconnait que la population malgache souffre d’une grande pauvreté, de l’inflation, du manque d’accès à l’eau et à l’électricité, « mais le pays se développe » assure-t-il. Selon Andry Rajoelina, la croissance malgache est de 4,4%, contre une moyenne de 3,6% en Afrique.