Le sentiment d’être abandonnés par le gouvernement a parfois eu raison de la bienveillance légendaire des mahorais. Et pourtant Annick Girardin n’était pas venue les mains vides.
La pandémie touche maintenant tout le territoire. Le début de déconfinement entamé lundi dernier ne fait pas l’unanimité au sein même de la population et les gestes barrières sont toujours ignorés par une partie des habitants.
Si Mansour Kamardine a affirmé qu’il n’était jamais trop tard pour bien faire, interrogé sur l’arrivée surprise à Mayotte de la ministre des outre-mer, le député LR a reproché le gouvernement d’avoir mis du temps avant réagir.
La section CFDT du CHM n’a pas été plus tendre. « Il est déjà trop tard. Le personnel est épuisé et on ne voit pas le bout du tunnel. ». La situation est pour le moins tendue au centre hospitalier de Mayotte.
Pour le président du département, Soibahadine Ibrahim Ramadani, tout ce qui peut contribuer à lutter efficacement contre le corona virus est à prendre.
La ministre a fait pourtant face comme à son habitude. Annick Girardin a mis en avant les moyens mobilisés par le gouvernement : le pont aérien et les ravitaillements par le " Mistral " dans le cadre de l’Opération résilience. Le porte-hélicoptères fait la navette entre la Réunion et Mayotte, sans compter les vols spéciaux pour acheminer du fret médical.
Elle a aussi évoqué la distribution de bons alimentaires et les masques gratuits notamment aux habitants les plus nécessiteux. Et pour finir l’arrivée d’un personnel hôpitalier militaire qui sera installé dans une aile du CHM.
Une chose est sûre, Annick Girardin a pu avec ce voyage toucher du doigt la réalité à laquelle Mayotte fait face quotidiennement. Un certain manque d’informations lui a fait commettre des maladresses dans sa communication à propos de Mayotte. La ministre avait laissé entendre que les mahorais rechignaient à se faire tester. Il y a eu aussi l’histoire de la baisse supposée de la délinquance alors que les faits de violence ce sont multipliés ces derniers temps. Cette affirmation a du mal à passer, même si, elle est revenue dessus parlant d’une incompréhension.
En ce qui concerne les tests, "ce n'est pas tout le monde qui veut le faire", faisant allusion à ceux qui sont installés à Mayotte illégalement et qui ont peut-être peur de se déplacer pour aller se faire soigner. « Il faut rassurer », a-t-elle suggéré.
Et à à propos de la réouverture des écoles, « Peut-être à partir du 25 mai, on pourra rouvrir quelques écoles. » La ministre s’est montrée, elle aussi, très prudente face aux réticences des syndicats d’enseignants et les associations de parents d’élèves. Pas de date non plus pour la reprise des vols commerciaux à partir de Mayotte.
Pour ceux qui affirmeraient qu’elle n’a pas convaincu, Annick Girardin a déjà répondu, elle n’était à Mayotte pour convaincre mais pour témoigner de la mobilisation du gouvernement pour Mayotte.
Si Mansour Kamardine a affirmé qu’il n’était jamais trop tard pour bien faire, interrogé sur l’arrivée surprise à Mayotte de la ministre des outre-mer, le député LR a reproché le gouvernement d’avoir mis du temps avant réagir.
La section CFDT du CHM n’a pas été plus tendre. « Il est déjà trop tard. Le personnel est épuisé et on ne voit pas le bout du tunnel. ». La situation est pour le moins tendue au centre hospitalier de Mayotte.
Pour le président du département, Soibahadine Ibrahim Ramadani, tout ce qui peut contribuer à lutter efficacement contre le corona virus est à prendre.
La ministre a fait pourtant face comme à son habitude. Annick Girardin a mis en avant les moyens mobilisés par le gouvernement : le pont aérien et les ravitaillements par le " Mistral " dans le cadre de l’Opération résilience. Le porte-hélicoptères fait la navette entre la Réunion et Mayotte, sans compter les vols spéciaux pour acheminer du fret médical.
Elle a aussi évoqué la distribution de bons alimentaires et les masques gratuits notamment aux habitants les plus nécessiteux. Et pour finir l’arrivée d’un personnel hôpitalier militaire qui sera installé dans une aile du CHM.
Une chose est sûre, Annick Girardin a pu avec ce voyage toucher du doigt la réalité à laquelle Mayotte fait face quotidiennement. Un certain manque d’informations lui a fait commettre des maladresses dans sa communication à propos de Mayotte. La ministre avait laissé entendre que les mahorais rechignaient à se faire tester. Il y a eu aussi l’histoire de la baisse supposée de la délinquance alors que les faits de violence ce sont multipliés ces derniers temps. Cette affirmation a du mal à passer, même si, elle est revenue dessus parlant d’une incompréhension.
En ce qui concerne les tests, "ce n'est pas tout le monde qui veut le faire", faisant allusion à ceux qui sont installés à Mayotte illégalement et qui ont peut-être peur de se déplacer pour aller se faire soigner. « Il faut rassurer », a-t-elle suggéré.
Et à à propos de la réouverture des écoles, « Peut-être à partir du 25 mai, on pourra rouvrir quelques écoles. » La ministre s’est montrée, elle aussi, très prudente face aux réticences des syndicats d’enseignants et les associations de parents d’élèves. Pas de date non plus pour la reprise des vols commerciaux à partir de Mayotte.
Pour ceux qui affirmeraient qu’elle n’a pas convaincu, Annick Girardin a déjà répondu, elle n’était à Mayotte pour convaincre mais pour témoigner de la mobilisation du gouvernement pour Mayotte.