La nouvelle largement commentée dans les médias locaux est reprise par Médiapart. Dans une enquête, le journal parle d’une opération de concentration dans la grande distribution.
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Intitulée « grande distribution : la concurrence ne concerne pas l’outremer », Médiapart, documents à l’appui démontre pourquoi la décision de l’autorité de la concurrence qui a validé le rachat du groupe Vindémia par le groupe Bernard Hayot va à l’encontre des manifestations contre la vie chère dans les territoires ultra marins ; à Mayotte c’était en 2011.
Il pointe du doigt l’analyse à minima faite par l’institution sur cette opération de concentration du marché de la distribution dans les mains d’un seul acteur : GBH. Car avec cette opération, le groupe martiniquais, bien implanté dans les Outremer avec un chiffre d’affaires de près de 3 milliards d’euros, va consolider sa position déjà dominante dans la grande distribution dans la région océan indien, dont à La Réunion et à Mayotte. Et c’est ce qui suscite les inquiétudes des petits commerces et du commerce intermédiaire.
A la Réunion, sa part dans ce secteur va représenter 27%, à Mayotte, ce serait 45,5%, ce qui met en danger immédiat les Doukas même si le groupe Bernard Hayot récuse selon leurs propres termes cités dans Médiapart, « toute volonté d’hégémonie ».
A Mayotte la CPME, confédération des petites et moyennes entreprises, a déposé deux recours devant le conseil d’état pour annuler la décision de la haute autorité de la concurrence. Les acteurs pour l’heure suspendus à la prochaine décision de la du Conseil d’état.
Il pointe du doigt l’analyse à minima faite par l’institution sur cette opération de concentration du marché de la distribution dans les mains d’un seul acteur : GBH. Car avec cette opération, le groupe martiniquais, bien implanté dans les Outremer avec un chiffre d’affaires de près de 3 milliards d’euros, va consolider sa position déjà dominante dans la grande distribution dans la région océan indien, dont à La Réunion et à Mayotte. Et c’est ce qui suscite les inquiétudes des petits commerces et du commerce intermédiaire.
A la Réunion, sa part dans ce secteur va représenter 27%, à Mayotte, ce serait 45,5%, ce qui met en danger immédiat les Doukas même si le groupe Bernard Hayot récuse selon leurs propres termes cités dans Médiapart, « toute volonté d’hégémonie ».
A Mayotte la CPME, confédération des petites et moyennes entreprises, a déposé deux recours devant le conseil d’état pour annuler la décision de la haute autorité de la concurrence. Les acteurs pour l’heure suspendus à la prochaine décision de la du Conseil d’état.