12 étudiants ou futurs étudiants, tous considérés comme de possibles futurs cadres et bientôt loin de Mayotte, ont pu bénéficier d'une formation de l'association Emanciper Mayotte. Transport, logement, ... tout a été abordé pour leur permettre de réussir au mieux leur mobilité.
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« On se présente et tout de suite les gens veulent savoir quel est notre territoire. Et souvent votre défaut, les jeunes mahorais, c’est que vous ne connaissez rien de votre territoire. » Connaître Mayotte est indispensable pour les futurs étudiants mahorais qui poursuivent leurs études dans l’hexagone ou à la Réunion, selon Houssaïni Tafara, président de l’association Emanciper Mayotte. Au sein du dispositif Cadre Avenir, il explique à certains d’entre eux comment chercher un logement, comment se déplacer ou comment s’intégrer dans son lieu d’études. Ce dispositif est une création de la loi Egalité réelle outre-mer et permet de suivre les meilleurs bacheliers tout au long de leurs études supérieures avec pour finalité qu'ils reviennent occuper des postes à responsabilités dans leur territoire d'origine. Ils sont 12 à en bénéficier cette année à Mayotte.
Des conseils qui apportent beaucoup à Madjida Saïd, qui fait partie de ces 12 jeunes suivis. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de choses dont nous n’avions pas connaissance, indique celle qui va intégrer Sciences Po Paris à la rentrée. Choses que d’ailleurs beaucoup d’autres jeunes à Mayotte devraient connaître. C’est une très bonne initiative et c’est une expérience très enrichissante. » Faïzi Abdallah poursuivra un master en administration publique à Nancy. Il a surtout retenu comment se déplacer depuis l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. « Roissy c’est grand, s'inquiète celui pour qui l'année prochaine sera sa première année d’études dans l’hexagone. Le parcours à suivre pour arriver à mon établissement m’a beaucoup aidé. »
Pour Houssaïni Tafara, le bilan de la formation est positif. « Les gens ont pris conscience de ce qui les attendait en métropole au niveau des difficultés qu’ils vont rencontrer, se réjouit-il. Ils ont maintenant les cartes en main pour réussir leur mobilité et revenir diplômé dans les métiers dont on a besoin à Mayotte. » L’association Emanciper Mayotte et les 12 participants ont un souhait : que cette préparation à la mobilité soit généralisée pour tous les étudiants qui vont étudier hors Mayotte et pas seulement à ceux amenés à occuper des hautes responsabilités.
Des conseils qui apportent beaucoup à Madjida Saïd, qui fait partie de ces 12 jeunes suivis. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de choses dont nous n’avions pas connaissance, indique celle qui va intégrer Sciences Po Paris à la rentrée. Choses que d’ailleurs beaucoup d’autres jeunes à Mayotte devraient connaître. C’est une très bonne initiative et c’est une expérience très enrichissante. » Faïzi Abdallah poursuivra un master en administration publique à Nancy. Il a surtout retenu comment se déplacer depuis l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. « Roissy c’est grand, s'inquiète celui pour qui l'année prochaine sera sa première année d’études dans l’hexagone. Le parcours à suivre pour arriver à mon établissement m’a beaucoup aidé. »
Pour Houssaïni Tafara, le bilan de la formation est positif. « Les gens ont pris conscience de ce qui les attendait en métropole au niveau des difficultés qu’ils vont rencontrer, se réjouit-il. Ils ont maintenant les cartes en main pour réussir leur mobilité et revenir diplômé dans les métiers dont on a besoin à Mayotte. » L’association Emanciper Mayotte et les 12 participants ont un souhait : que cette préparation à la mobilité soit généralisée pour tous les étudiants qui vont étudier hors Mayotte et pas seulement à ceux amenés à occuper des hautes responsabilités.
Une formation pour préparer sa mobilité étudiante