"Contre-communiqué de presse : droit de retrait non retiré dans les PMI Le personnel de la PMI attend des mesures urgentes et concrètes à l’issue de la réunion du 20 décembre 2016 au Conseil Départemental"
Le communiqué montre une grande détermination devant la situation des PMI à Mayotte:
"L’association des sages-femmes territoriales de Mayotte (ADSFT 976) est très préoccupée par l’état actuel des services de la protection maternelle et infantile (PMI). En effet, de nombreux problèmes préexistants prennent beaucoup d’ampleur depuis plusieurs mois, ils convergent maintenant et placent la population et les agents du département dans une situation déplorable."
Il s'agit pour eux de se protéger face à des conditions de travail indignes :
En premier lieu, c’est la rupture des stocks de produits d’hygiène et d’entretien sans oublier les matériels consommables indispensable au bon fonctionnement de la PMI qui mettent en péril la population, les agents et la crédibilité de notre structure de soin. C’est ensuite le manque de personnel qualifié, de manière récurrente, qui nous préoccupe sérieusement. Le constat est simple : la PMI souffre d’un manque d’attractivité (notamment salarial vis-à-vis des autres structures de soin), d’un immobilisme marqué des services de recrutement qui nous renvoie le message de se complaire de cette situation, d’une fatigue morale des agents qui abrègent ou ne renouvellent pas leur engagement à la PMI ainsi que de l’absence de proposition de la part du département d’engagement dans la fonction publique territoriale, interdisant ainsi les perspective d’avenir à moyen et long terme des carrières des agents qui s’engagent à la PMI. De plus, les obligations du département envers la formation de ses agents ne sont plus remplies à la PMI depuis de nombreuses années. Enfin, ce sont les états des bâtiments de la PMI qui nous préoccupent. Manquement aux normes de sécurité incendie, grande vétusté, bâtiments inadaptés et dans certains cas insalubrité ne manquent pas de ternir la qualité de l’offre de soin. Bien que des programmes tel que FEDER visent à rénover les bâtiments, ces projets ne donnerons des résultats que dans plusieurs années, hors il y a urgence dès à présent."
Selon le communiqué enfin, "Ces préoccupations sont celles des sages-femmes territoriales mais elles sont partagées par l’ensemble des agents de la PMI ainsi que par la population de Mayotte qui est la première affectée par ces dysfonctionnements et manquements. Nous demandons une amélioration rapide et durable des conditions de travail et d’accueil à la PMI sous peine de voir ces problèmes avoir raison du deuxième acteur de l’offre de soin à Mayotte."
En effet, les PMI, les centres de protction maternelle et infantile assurent une part très importante des soins à Mayotte, notamment pour le suivi des mamans qui sortent de la plus grande maternité de France.
"L’association des sages-femmes territoriales de Mayotte (ADSFT 976) est très préoccupée par l’état actuel des services de la protection maternelle et infantile (PMI). En effet, de nombreux problèmes préexistants prennent beaucoup d’ampleur depuis plusieurs mois, ils convergent maintenant et placent la population et les agents du département dans une situation déplorable."
Il s'agit pour eux de se protéger face à des conditions de travail indignes :
En premier lieu, c’est la rupture des stocks de produits d’hygiène et d’entretien sans oublier les matériels consommables indispensable au bon fonctionnement de la PMI qui mettent en péril la population, les agents et la crédibilité de notre structure de soin. C’est ensuite le manque de personnel qualifié, de manière récurrente, qui nous préoccupe sérieusement. Le constat est simple : la PMI souffre d’un manque d’attractivité (notamment salarial vis-à-vis des autres structures de soin), d’un immobilisme marqué des services de recrutement qui nous renvoie le message de se complaire de cette situation, d’une fatigue morale des agents qui abrègent ou ne renouvellent pas leur engagement à la PMI ainsi que de l’absence de proposition de la part du département d’engagement dans la fonction publique territoriale, interdisant ainsi les perspective d’avenir à moyen et long terme des carrières des agents qui s’engagent à la PMI. De plus, les obligations du département envers la formation de ses agents ne sont plus remplies à la PMI depuis de nombreuses années. Enfin, ce sont les états des bâtiments de la PMI qui nous préoccupent. Manquement aux normes de sécurité incendie, grande vétusté, bâtiments inadaptés et dans certains cas insalubrité ne manquent pas de ternir la qualité de l’offre de soin. Bien que des programmes tel que FEDER visent à rénover les bâtiments, ces projets ne donnerons des résultats que dans plusieurs années, hors il y a urgence dès à présent."
Selon le communiqué enfin, "Ces préoccupations sont celles des sages-femmes territoriales mais elles sont partagées par l’ensemble des agents de la PMI ainsi que par la population de Mayotte qui est la première affectée par ces dysfonctionnements et manquements. Nous demandons une amélioration rapide et durable des conditions de travail et d’accueil à la PMI sous peine de voir ces problèmes avoir raison du deuxième acteur de l’offre de soin à Mayotte."
En effet, les PMI, les centres de protction maternelle et infantile assurent une part très importante des soins à Mayotte, notamment pour le suivi des mamans qui sortent de la plus grande maternité de France.