Le secrétaire départemental du syndicat Alliance Police, Bacar Attoumani, était invité de Zakweli ce vendredi.
Il déplore le manque de moyens humains pour enquêter sur les phénomènes de bandes et de violences urbaines : « Il nous faut une structure spécialisée capable de suivre ce qui se passe, de faire du renseignement, y compris dans les îles voisines car il y a des infiltrations. Des organisations criminelles se servent de ces jeunes-là ». Selon lui les opérations de pillage sont bien planifiées « comme le pillage de Tati à Kaweni, ou celui de Somaco à Tsoundzou. Certains pillaient pendant que d’autres s’occupaient à retarder l’intervention des forces de l’ordre ».
Le syndicaliste policier reconnait que les effectifs ont augmenté,
mais ce n’est pas à la hauteur de l’augmentation de la délinquance.
Bacar Attoumani déplore le silence des témoins « les gens ne témoignent pas facilement, cela retarde les enquêtes. Il y a aussi ces mamans qui protègent les jeunes comme on l’a vu encore récemment ». « Il y a des familles qui survivent grâce aux fruits de la délinquance de leurs enfants » déplore-t-il