Jeudi après-midi vers 17 heures, plusieurs dizaines de jeunes ont troublé l’ordre public devant le lycée professionnel et le collège à Dzoumogné, au nord de l’île. Ce qui a nécessité l’intervention des gendarmes.
Les bus scolaires ont été dépêchés sur place pour ramener les élèves chez eux, mais arrivés à Bouyouni, un bus a reçu des jets de galets et six élèves ont été blessés.
C’est la crainte quotidienne des chauffeurs des bus : le caillassage. Jeudi encore, un bus transportant 62 élèves a été pris à partie à Bouyouni. Ce vendredi des traces de sang, des bris de verre et des pierres à l’intérieur du bus témoignent de la gravité des violences exercées.
Les élèves ont été pris en charge par les pompiers. Le conducteur fort heureusement n’a pas été touché. Le bus avec plusieurs vitres explosées est immobilisé.
Cet énième caillassage de bus transportant des élèves accentue le ras-le-bol des chauffeurs de bus. Ces derniers temps, ils ont déjà fait usage de leur droit de retrait, ils ont également été en grève, mais jusqu’alors aucune solution à ce phénomène d’attaque des transports scolaires n’a été trouvée.
FO transport demande plus de sanctions. Les transporteurs scolaires souhaitent une réelle réflexion pour faire face aux violences envers les transports scolaires, notamment la mise en place d’un observatoire dédié à la sécurité des transports scolaires.