Nous devons remettre les infrastructures à niveau, il y a des trous sur les débarcadères de Dzaoudzi et Mamoudzou. Nous devons veiller au respect des normes sur les navires
Omar Ali insiste sur la « nécessité de procéder à un comptage précis et une identification des passagers, hommes femmes et enfants », ce sont là quelques exigences pour obtenir les certificats de navigabilité des navires. « Notre système est obsolète, il nous faudra des caméras de comptage » reconnait l’élu
Le problème de la certification des diplômes des commandants est également pris en compte, « on nous demande des qualifications de plus en plus importantes » explique Omar Ali
il nous faut réaliser un recyclage des agents plus régulièrement
Il déclare toutefois que « les bateaux sont assurés ».
S’agissant des transports aériens, le vice-président regrette que ses collègues ne l’aient pas suivi dans le projet Fly-Li initialement annoncé pour le mois d’avril, « ils ne sont malheureusement pas convaincus. Quant au projet Zena, « c’est un projet oral » dit-il, « ils n’ont pas d’appareil, pas de garantie, pas d’atelier de maintenance ».
« Tant que nous n’aurons pas de concurrence, les billets seront trop cher ».
Enfin à propos du projet de déplacement de l’aéroport vers la grande terre, Omar Ali s’insurge contre la méthode du gouvernement : « s’ils disent que l’aéroport de petite terre risque d’être englouti à cause du volcan sous-marin, alors il faudrait évacuer toute la population qui vit au même niveau que l’aéroport ». « Cet argument ne tient pas » conclut-il.