A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, le MuMa (Musée de Mayotte) lance sa nouvelle exposition "Dahabu, l'atelier du bijoutier". Une manière de rappeler aux Mahorais que le savoir-faire des bijoutiers d'antan était exceptionnel et qu'il est en train de disparaître.
•
Il fut un temps où les bijoux à Mayotte étaient réalisés par des artisans hors-pairs. Chaque pièce était réalisée manuellement et était unique. Aujourd'hui, ce travail artisanal traditionnel n'est plus aussi reconnu, certains préférant commander leurs bijoux à l'extérieur de l'île.
Avec son exposition, le Muma souligne la finesse des bijoux traditionnels mahorais et la qualité du savoir-faire des bijoutiers mahorais. En reconstituant l'atelier de Dahalani Tamimou, bijoutier réputé de Sada, le MuMa réhabilite la mémoire de ces artisans.
La fille de Dahalani Tamimou a assisté à la présentation de l'atelier de son père. Revoir tous ces objets qu'elle a vu lors de son enfance l'a émue. "Depuis sa disparition, ces objets étaient stockés chez nous. Mais mon père ne voulait qu'on les vende. Le directeur du musée nous a convaincu de les lui donner et nous a promis qu'ils seraient entre de bonnes mains. Et quand j'ai revu l'atelier, bien disposé, tout propre, je ne savais plus quoi dire. je conseille à tous ceux qui ne savent pas quoi faire des effets de leurs parents de ne pas les jeter et de les confier au MuMa. Ce sera une manière de transmettre le patrimoine à nos enfants" explique Singa Dahalani.
Au cours de la visite à Dzaoudzi, vous pouvez également apprendre les différentes fonctions sociales des bijoux. Ainsi, il y en a qui sont réservés au passage à la puberté, d'autres aux mariages. En plus de vous rendre plus beau (ou plus belle). Des fonctions similaires aux bijoux et perles retrouvés dans les sols de Dembeni et Acoua aux environs du 12e siècle ap. J-C. Ce qui prouve que le temps passe, les modes aussi, mais certaines pratiques demeurent.
Avec son exposition, le Muma souligne la finesse des bijoux traditionnels mahorais et la qualité du savoir-faire des bijoutiers mahorais. En reconstituant l'atelier de Dahalani Tamimou, bijoutier réputé de Sada, le MuMa réhabilite la mémoire de ces artisans.
La fille de Dahalani Tamimou a assisté à la présentation de l'atelier de son père. Revoir tous ces objets qu'elle a vu lors de son enfance l'a émue. "Depuis sa disparition, ces objets étaient stockés chez nous. Mais mon père ne voulait qu'on les vende. Le directeur du musée nous a convaincu de les lui donner et nous a promis qu'ils seraient entre de bonnes mains. Et quand j'ai revu l'atelier, bien disposé, tout propre, je ne savais plus quoi dire. je conseille à tous ceux qui ne savent pas quoi faire des effets de leurs parents de ne pas les jeter et de les confier au MuMa. Ce sera une manière de transmettre le patrimoine à nos enfants" explique Singa Dahalani.
Au cours de la visite à Dzaoudzi, vous pouvez également apprendre les différentes fonctions sociales des bijoux. Ainsi, il y en a qui sont réservés au passage à la puberté, d'autres aux mariages. En plus de vous rendre plus beau (ou plus belle). Des fonctions similaires aux bijoux et perles retrouvés dans les sols de Dembeni et Acoua aux environs du 12e siècle ap. J-C. Ce qui prouve que le temps passe, les modes aussi, mais certaines pratiques demeurent.