"Les entreprises ont été mal orientées pour beaucoup et risquent de ne pas, enfin de compte, bénéficier de la primes du passage aux 35 heures, qui est de 1400 euros, qui est aussi dégressive sur 5 ans ; et qui ne suffit pas à combler les pertes puisque çà génère quand même une augmentation des charges de 11%. Si vous maintenez le salaire, c'est-à-dire, travailler 35 heures mais payer 39 heures, le cout horaire, lui, augmente."
Les salariés, quant à eux, demandent l’application pure et simple du code de travail nationale en général et de ce décret en particulier. Ils mettent en garde contre toute baisse.Salim Nahouda, secrétaire général de la CGT-Ma, est intrangisant sur l'application de la loi.
"Les 35 heures, c’est la base qu’il faut respecter et qui doit être respectée par tous. Et il ne faut pas non plus que certains employeurs profitent de cette réduction du temps de travail pour réduire le salaire du salarié. La CGT, pour sortir de toutes ces ambiguïtés demande l’application immédiate de l’ensemble des conventions collectives qui s’appliquent dans les autres départements d’outre-mer y compris la Métropole."
Pour éviter les couacs de l’année dernière, le Medef veut prendre les devants cette année. Il préconise d’accompagner encore plus les entreprises pour les aider à maitriser le basculement vers les 35 heures afin, qu’elles puissent bénéficier des aides prévues.