Une opération de démolition de bidonvilles a lieu ce mardi 26 avril dans la commune de Tsingoni.
L’arrêté préfectoral de destruction des maisons en tôles bâties illicitement au village de Combani est exécutoire. Contestée par des associations humanitaires au mois de mars, l'ordonnance du tribunal administratif du 12 avril a donné l’autorisation de la démolition de ces habitats insalubres des quartiers informels dit "la Pompa" à Combani et de Petite Terre à Miréréni, construits sur des terrains appartenant au conseil départemental, le Syndicat mixte d'eau et d'assainissement de Mayotte (SMEAM) et de propriétaires privés.
Des salles de classe, un réfectoire et un parking à construire à la place des cases en tôle
95 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés et seront expulsés du territoire. Et sur les 250 personnes qui ont fait l'objet d'une enquête sociale, 43 ont accepté un relogement provisoire. A la place de bidonvilles, 34 salles de classe, un réfectoire et un parking seront construits.
Hier, lundi 25 avril au tribunal c’est l’arrêté de démolition du bidonville de M'gnambani dans la commune de Bandrélé qui a été contesté par le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), la Ligue des droits de l’homme (LDH), la Fédération des associations de solidarité avec tous les immigrés (FASTI).