Je suis indigné, même si je partage les objectifs du mouvement. Le mouvement est légitime mais la forme est contestable.
dit Bourahima Ali Ousseni
Le patron de la CPME alerte sur la situation des entreprises : « on ne travaille plus depuis deux semaines. Nous avons 21 000 salariés du privé que nous ne pouvons plus payer, avec leurs familles cela représente 200 personnes qui n’ont plus des moyens de payer leurs crédits et se nourrir ».
Les salariés du secteur public qui tiennent les barrages, eux, sont payés par les collectivités ou par l’Etat même s’ils ne travaillent pas. Est-ce qu’on partage les pertes ? Ce sont des pompiers pyromanes, moi je défends les intérêts des PME et de leurs salariés.
relève Bourahima Ali Ousseni
Bourahima Ali Ousseni estime qu’il y a d’autres formes d’action qui ne pénaliseraient pas l’activité des entreprises, « on peut faire un sitting devant la préfecture ou devant le tribunal, sans agresser les forces de l’ordre ».
Le patron des PME mahoraises réclame un paiement immédiat à 100% du chômage partiel, « pas 70% ». Pour former et employer les jeunes il faudrait, selon lui, doubler les aides à l’embauche et à la formation, « car il y a des secteurs en manque de main d’œuvre dans le BTP, l’agriculture et les services ».
« Ceux qui ne sont pas en situation régulière doivent partir », dit Bourahima Ali Ousseni, il soutient la revendication de la carte de séjour permettant de quitter Mayotte.