« La crise des barrages a laissé des traces » déclare Bourahima Ali Ousseni, le président de CGPME locale affirme qu’on « ne compte plus les entreprises en faillite. Il suffit de lire les pages d’annonces officielles, on bat des records de liquidations et de redressements d’entreprises ».
Le patron de la CGPME estime que l’Etat n’aide pas les entreprises qui ont été victimes des mouvements sociaux du début de l’année 2024 : « pour le moment nous avons des annonces, mais pas d’accompagnement. Il y a certes des échéanciers obtenus auprès des services fiscaux, mais cela ne veut pas dire que l’on ne devra pas payer les dettes ».
Bourahima Ali Ousseni plaide pour une commande publique plus importante pour relancer l’économie et un allègement des normes environnementales : « aujourd’hui il n’est plus possible de construire un hôtel à moins de 100 mètres d’une plage ! », selon lui « il faut laisser les gens s’émanciper sans autant de freins ».