Selon le syndicaliste enseignant « la situation se dégrade rapidement et il n’y a pas de réponse du ministre de l’éducation ».
« Cela fait des années que l’on réclame un plan d’urgence pour l’éducation à Mayotte. Pour l’instant ce ne sont que des mesurettes qui sont prises ». Bruno Dezile estime que le « plan Marshall » évoqué par le recteur est un « terme un peu exagéré par rapport à ce qui est fait ; il faut un investissement massif de la maternelle au lycée ».
Selon Bruno Dezile « l’éducation est un champ de ruines, il faut tout reprendre à zéro. Il faut baisser les effectifs dans les classes. Nous avons des établissements qui sont des usines difficiles à gérer »… « si on ne construit pas des écoles, alors on va devoir construire des prisons ».