Les sénateurs, les députés, les conseillers départementaux, les maires et leurs conseils municipaux marcheront avec les manifestants. La réunion de lundi dernier a vu un rapprochement des élus avec les organisateurs de la grève générale contre l’insécurité.
Tous les élus devraient avoir leurs écharpes tricolores. Une communion pour envoyer un message clair au gouvernement : Tous les habitants de Mayotte sont unis contre l’insécurité.
La rencontre entre les élus lundi dernier à l’hémicycle du conseil départemental, a débouché sur une plateforme de revendications qui dépassent la seule exigence de sécurité.
La maire de Sada, Anchia Bamana, très active dans le mouvement contre la violence, a proposé que le rapport de la Cours des Comptes soit le document de référence.
Dans sa publication du 13 janvier 2016 parue sous le titre « La départementalisation de Mayotte », la Cours des Comptes tire la conclusion suivante :
« Face à l’ampleur et à la gravité des enjeux auxquels est confronté le Département de Mayotte, la Cour souligne l’état d’impréparation dans lequel la collectivité se trouve pour assumer ses nouvelles compétences, alors qu’elle n’exerce déjà pas ses missions de manière satisfaisante. Elle recommande au Département et à l’État de mettre en œuvre, de manière concertée, organisée et progressive, les réformes qu’elle a identifiées comme nécessaires. »
Les élus mettraient ainsi la lutte contre l’insécurité dans la liste des priorités à traiter pour Mayotte.
Cette approche permet aussi d’inclure le projet de rattrapage que les élus de Mayotte ont fait faire par un bureau d’étude dans les discussions futures avec le gouvernement. Son financement s'élève à 1 800 000 000 d'euros.
Enfin, l’insécurité est considérée comme une conséquence des politiques économiques et sociales déployées à Mayotte par les différents gouvernements.
La rencontre entre les élus lundi dernier à l’hémicycle du conseil départemental, a débouché sur une plateforme de revendications qui dépassent la seule exigence de sécurité.
La maire de Sada, Anchia Bamana, très active dans le mouvement contre la violence, a proposé que le rapport de la Cours des Comptes soit le document de référence.
Dans sa publication du 13 janvier 2016 parue sous le titre « La départementalisation de Mayotte », la Cours des Comptes tire la conclusion suivante :
« Face à l’ampleur et à la gravité des enjeux auxquels est confronté le Département de Mayotte, la Cour souligne l’état d’impréparation dans lequel la collectivité se trouve pour assumer ses nouvelles compétences, alors qu’elle n’exerce déjà pas ses missions de manière satisfaisante. Elle recommande au Département et à l’État de mettre en œuvre, de manière concertée, organisée et progressive, les réformes qu’elle a identifiées comme nécessaires. »
Les élus mettraient ainsi la lutte contre l’insécurité dans la liste des priorités à traiter pour Mayotte.
Cette approche permet aussi d’inclure le projet de rattrapage que les élus de Mayotte ont fait faire par un bureau d’étude dans les discussions futures avec le gouvernement. Son financement s'élève à 1 800 000 000 d'euros.
Enfin, l’insécurité est considérée comme une conséquence des politiques économiques et sociales déployées à Mayotte par les différents gouvernements.