Une grande partie de la campagne pour les élections législatives va se dérouler durant le mois de ramadan.
Beaucoup de candidats et d’électeurs vont jeûner. Une donnée non négligeable dans une société qui se dit musulmane à plus de 90%.
"Dieu n'a pas besoin du jeûne de celui qui va avoir une attitude morale répréhensible", selon un spécialiste. Ce mois n’est pas un mois comme les autres. Il est celui de la parution du livre saint des musulmans, Le Coran.
Le croyant doit se montrer sous son meilleur jour :
« Ne pas insulter quelqu'un, ne pas mentir, ni commettre de délit. » Alors nous devrions avoir la campagne la plus sincère de notre histoire à Mayotte. Du moins de la part des musulmans qui sont candidats à la députation. Le candidat ne fera que les promesses qu’il pourra tenir.
Car, en France et dans les toutes les démocraties occidentales, quand un élu ne met pas en application ce qu’il avait promis pendant la campagne, les électeurs n’ont aucun moyen pour le sanctionner. Ils peuvent juste ne pas lui renouveler leur confiance à la prochaine élection. Le mandat impératif n’existe pas en Droit français.
Une chose que les anciens Mahorais avaient déjà intégrée dans leur pratique. Pour obliger les élus à tenir les promesses faites à la population, ils leur faisaient prêter serment . Le plus connu étant celui de Sada.
Et tout élu qui aurait tenté d’agir en contradiction aux engagements pris lors du serment , aurait vu la malediction divine lui tomber dessus.
C’est peut-être un signe que cette campagne tombe, en partie, au mois béni du ramadan.
Des repas de rupture du jeûne seront préparés dans les villages où se tiendront les grandes réunions publiques. Ainsi, ceux qui viendront de loin pourront y assister l’esprit tranquille.
Car, « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
La République est laïque mais les citoyens peuvent être croyants. Ce sont les candidats et les partis politiques qui veilleront à ce que la religion trouve toute sa place, juste sa place.
"Dieu n'a pas besoin du jeûne de celui qui va avoir une attitude morale répréhensible", selon un spécialiste. Ce mois n’est pas un mois comme les autres. Il est celui de la parution du livre saint des musulmans, Le Coran.
Le croyant doit se montrer sous son meilleur jour :
« Ne pas insulter quelqu'un, ne pas mentir, ni commettre de délit. » Alors nous devrions avoir la campagne la plus sincère de notre histoire à Mayotte. Du moins de la part des musulmans qui sont candidats à la députation. Le candidat ne fera que les promesses qu’il pourra tenir.
Car, en France et dans les toutes les démocraties occidentales, quand un élu ne met pas en application ce qu’il avait promis pendant la campagne, les électeurs n’ont aucun moyen pour le sanctionner. Ils peuvent juste ne pas lui renouveler leur confiance à la prochaine élection. Le mandat impératif n’existe pas en Droit français.
Une chose que les anciens Mahorais avaient déjà intégrée dans leur pratique. Pour obliger les élus à tenir les promesses faites à la population, ils leur faisaient prêter serment . Le plus connu étant celui de Sada.
Et tout élu qui aurait tenté d’agir en contradiction aux engagements pris lors du serment , aurait vu la malediction divine lui tomber dessus.
C’est peut-être un signe que cette campagne tombe, en partie, au mois béni du ramadan.
Des repas de rupture du jeûne seront préparés dans les villages où se tiendront les grandes réunions publiques. Ainsi, ceux qui viendront de loin pourront y assister l’esprit tranquille.
Car, « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
La République est laïque mais les citoyens peuvent être croyants. Ce sont les candidats et les partis politiques qui veilleront à ce que la religion trouve toute sa place, juste sa place.