Ce jeudi, les barrages sont plus nombreux qu'hier sur les routes de Mayotte. Le temps est changeant, mais les manifestants sont toujours aussi déterminés
Au 10 ème jour de grève contre les violences à Mayotte, il n’y a aucun signe d’affaiblissement. Au contraire, le mouvement s’est intensifié.
Après la grande marche de mardi qui avait rassemblé des milliers de personnes dans les rues de Mamoudzou, des barrages routiers ont fait leur apparition. Ce jeudi, ils se sont multipliés. Les axes qui mènent à Mamoudzou sont coupés.
Là où les forces de l’ordre sont présentes, elles se contentent d’observer. Hier soir les barrages avaient tous été levés. Très tôt ce matin, ils ont donc réapparus. De gros arbres ont été coupés et mis en travers les routes. Les services de la DEAL, la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement, interviennent mais ils sont vite dépassés.
Les propositions de renforcement des moyens de lutte contre l'insécurité faites par la ministre des outre-mer ont été jugées insuffisantes par les syndicats de police et les leaders de la manifestation.
Deux agressions ont été perpétrées hier soir. Un jeune homme et un entrepreneur ont été attaqués par des bandes de voyous au centre de l'île. "Des faits qui justifient, s’il le fallait encore, cette grève générale", selon une femme rencontrée sur le barrage de Bandrélé, un village du sud du département.
Après la grande marche de mardi qui avait rassemblé des milliers de personnes dans les rues de Mamoudzou, des barrages routiers ont fait leur apparition. Ce jeudi, ils se sont multipliés. Les axes qui mènent à Mamoudzou sont coupés.
Là où les forces de l’ordre sont présentes, elles se contentent d’observer. Hier soir les barrages avaient tous été levés. Très tôt ce matin, ils ont donc réapparus. De gros arbres ont été coupés et mis en travers les routes. Les services de la DEAL, la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement, interviennent mais ils sont vite dépassés.
Les propositions de renforcement des moyens de lutte contre l'insécurité faites par la ministre des outre-mer ont été jugées insuffisantes par les syndicats de police et les leaders de la manifestation.
Deux agressions ont été perpétrées hier soir. Un jeune homme et un entrepreneur ont été attaqués par des bandes de voyous au centre de l'île. "Des faits qui justifient, s’il le fallait encore, cette grève générale", selon une femme rencontrée sur le barrage de Bandrélé, un village du sud du département.