« Les entreprises ont déjà beaucoup galéré l’an dernier ; on se disait que cela irait mieux cette année avec une reprise de la commande publique, on ne s’attendait pas à commencer ainsi dès le mois de janvier » déclare Carla Baltus. Pour la présidente du MEDEF, « le chef d’entreprise à Mayotte, c’est quelqu’un de courageux ». Selon elle, « on a de plus en plus de démissions de cadres, c’est déchirant. Il faut que l’Etat nous permette de retrouver la qualité de vie. La sécurité c’est vital ».
Pour Carla Baltus, « il faudrait que l’opération Wuambushu 2 ne soit pas un coup de poing « one shot », mais elle devait durer toute l’année. Il faut aller chercher les délinquants, il faudrait le faire de manière pérenne ».
La dirigeante patronale prédit que « la fin du mois sera difficile. Dans le privé, qui concerne 21 000 salariés, le chef d’entreprise doit trouver de l’argent pour payer les salaires tous les mois ».
La présidente du MEDEF redoute l’embouteillage des containers à Longoni : « le port ne peut plus rien accepter. Les navires risquent d’être déroutés. Par ailleurs 30 tonnes de courrier et colis sont encore bloqués à Paris ». Selon elle « les prix vont augmenter. Le ramadan ne sera pas comme avant. On va manquer de produits sur la table pendant le ramadan ».