Célébration de la Journée internationale de la non-violence et de la paix, le 2 Octobre, à Mayotte

Le Mouvement pour une alternative non violente de l’Océan indien MAN  et L’Association «  Le  Village d’ Eva » ont organisé, dimanche 2 octobre 2016, à la place de la République à Mamoudzou, la double célébration des journées internationales de la non- violence et de la paix.
La journée de la paix tombe habituellement le 21 septembre et celle de la non violence le 2 octobre.

«  A Mayotte, on a choisi la même date pour les deux fêtes parce que le 2 octobre est la date de naissance du Mahatma GANDHI qui est le précurseur de la non violence. », a expliqué Christine RAHARIJAONA, Vice – Présidente du MAN Océan Indien.
CHRISTINE RAHARIJAONA devant la fresque de la paix

Plusieurs manifestations ont été programmées au cours de cette journée : des jeux coopératifs à destination des enfants, des adolescents et des jeunes, des spectacles de danse Hip Hop évolution et un concert des deux chantres et ambassadeurs de la paix, la tolérance et le respect à Mayotte, les rappeurs ENEL DEVS et OPTYMYST.

MAN Océan Indien et Le Village d’ EVA mènent des multiples actions de formation et d’éducation auprès des enfants et des jeunes pour qu’ils ne soient pas en perdition et s’imprègnent des valeurs du vivre ensemble.

« Nous n’ avons pas le droit de délaisser notre jeunesse parce que c’est elle qui va construire le monde futur et qui va impulser une dynamique, donc, moi je prône un monde de solidarité et de fraternité, même si ça peut paraître utopique. La jeunesse veut qu’on s’occupe d’elle et qu’on la respecte. C’est une question de confiance et de dialogue. », estime Christine RAHARIJAONA.

« Je suis porteur de cette vision humaniste, tout être humain doit aider son prochain et contribuer à faire avancer l’humanité » ( Christine RAHARIJAONA )
 

S’agissant de la violence à Mayotte imputée aux jeunes, MAN Océan Indien et l’Association Le Village d’ EVA s’accordent à dire qu’il faudrait se pencher sérieusement sur les moyens à mettre à la disposition de la jeunesse pour l’éducation, l’instruction, l’insertion afin de réduire ce phénomène de violence.

«  Je pense qu’il ne faut pas être alarmiste au sujet de Mayotte. On n’a pas à fustiger Mayotte parce que la violence est omniprésente dans le monde entier. Elle ne date pas d’aujourd’hui. C’est un problème de répartition des richesses, c’est un problème de prise en charge, des moyens qu’il faut allouer au niveau de la jeunesse. », martèle encore Christine RAHARIJAONA.

EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU
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