Les inscriptions pour la rentrée universitaire 2016 - 2017 se déroulent actuellement jusqu’ au 13 juillet 2016 et reprendront du 18 août au 9 septembre 2016. Tous les candidats ne pourront pas être inscrits.
Cette cinquième rentrée depuis la mise en place du CUFR met une fois de plus en exergue l’insuffisance des moyens humains et matériels pour répondre à l’afflux des jeunes Mahorais désireux de poursuivre leur parcours universitaire sur leur territoire.
Aurélien SIRI, responsable du département droit et AES, explique l’accroissement du nombre d’inscriptions au Centre Universitaire de Dembeni par l’augmentation du nombre des bacheliers mais aussi par un retour de Mahorais qui cherchent à s’inscrire à l’université de Mayotte après avoir échoué en métropole.
Des capacités d’accueil limitées.
« Nous disposons de 110 places en 1 ère année dans chaque filière et sur ces 110 places, nous réservons une partie pour nos étudiants qui sont des redoublants. Une autre partie est destinée aux nouveaux bacheliers et un quota d’une dizaine de places revient aux étudiants qui sont partis étudier en métropole. Malheureusement, au terme d’un échec, ils décident de revenir à Mayotte pour poursuivrent leurs études », explique Aurélien SIRI.
Les filières les plus demandées.
Avec plus de 700 demandes pour 110 places en 1 ère année, c’est la licence AES qui est la plus convoitée. Arrivent ensuite le droit avec 600 demandes d’inscription puis les filières lettres modernes et géographie.
Les filières Mathématiques générales et sciences de la vie sont les moins demandées:
« Cela est lié au fait que la plupart de bacheliers scientifiques décident d’aller étudier en métropole ou à La Réunion. Peu d’ entre eux décident de rester sur le territoire, même si cette tendance s’inverse depuis l’année dernière », nous explique Aurélien SIRI.
Des taux de réussite équivalents à ceux de la métropole.
Le Centre universitaire a enregistré en moyenne sur les 1100 étudiants en 2016 un taux de réussite de 41%, toutes filières et toutes promotions confondues.
La filière où le taux de réussite est le plus important est la filière des mathématiques générales (MG) en 1 ère année. Celle où le taux de réussite en 1 ère année est le plus faible, c’est le Droit avec 18%.
« En moyenne, on a un taux de réussite qui avoisine les 20% en 1 ère année, 45% en 2 ème année et 75% en 3 ème année avec un pic atteint par les étudiants en 3 ème année d’AES à 82% », précise Aurélien SIRI.
Deux raisons à ces bons résultats
La majorité des enseignants viennent de métropole. Ils enseignent également à Aix Marseille Université pour le droit, à Nîmes pour l’AES et à Montpellier pour les sciences et les technologies. Les Mahorais bénéficient donc de cours identiques avec des examens et des corrections similaires.
L’autre raison : un suivi pédagogique plus personnalisé. Comme les étudiants sont moins nombreux, ils peuvent travailler en petits groupes.
Etudier à La Réunion ou en métropole : un atout
Le Centre universitaire est un bon tremplin. Mais ici, on encourage les jeunes à aller étudier à La Réunion ou en métropole pour étoffer leur culture générale.
Cette expérience permet aux étudiants de découvrir un autre univers que le petit territoire de Mayotte qui ne fait que 375 Km2.
A LIRE AUSSI :
LES MAHORAIS NE VEULENT PAS D'UNE UNIVERSITE AU RABAIS
de multiples questions sur sa contribution au développement de l'île.
" Mayotte 1ère.fr / Actualités" a lancé le débat et a fait appel à vos contributions.
Voici la version réactualisée et enrichie de nouvelles contributions .
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/2013/07/08/debat-et-appel-contribution-quelle-universite-pour-mayotte-46345.html
Aurélien SIRI, responsable du département droit et AES, explique l’accroissement du nombre d’inscriptions au Centre Universitaire de Dembeni par l’augmentation du nombre des bacheliers mais aussi par un retour de Mahorais qui cherchent à s’inscrire à l’université de Mayotte après avoir échoué en métropole.
Des capacités d’accueil limitées.
« Nous disposons de 110 places en 1 ère année dans chaque filière et sur ces 110 places, nous réservons une partie pour nos étudiants qui sont des redoublants. Une autre partie est destinée aux nouveaux bacheliers et un quota d’une dizaine de places revient aux étudiants qui sont partis étudier en métropole. Malheureusement, au terme d’un échec, ils décident de revenir à Mayotte pour poursuivrent leurs études », explique Aurélien SIRI.
Les filières les plus demandées.
Avec plus de 700 demandes pour 110 places en 1 ère année, c’est la licence AES qui est la plus convoitée. Arrivent ensuite le droit avec 600 demandes d’inscription puis les filières lettres modernes et géographie.
Les filières Mathématiques générales et sciences de la vie sont les moins demandées:
« Cela est lié au fait que la plupart de bacheliers scientifiques décident d’aller étudier en métropole ou à La Réunion. Peu d’ entre eux décident de rester sur le territoire, même si cette tendance s’inverse depuis l’année dernière », nous explique Aurélien SIRI.
Des taux de réussite équivalents à ceux de la métropole.
Le Centre universitaire a enregistré en moyenne sur les 1100 étudiants en 2016 un taux de réussite de 41%, toutes filières et toutes promotions confondues.
La filière où le taux de réussite est le plus important est la filière des mathématiques générales (MG) en 1 ère année. Celle où le taux de réussite en 1 ère année est le plus faible, c’est le Droit avec 18%.
« En moyenne, on a un taux de réussite qui avoisine les 20% en 1 ère année, 45% en 2 ème année et 75% en 3 ème année avec un pic atteint par les étudiants en 3 ème année d’AES à 82% », précise Aurélien SIRI.
Deux raisons à ces bons résultats
La majorité des enseignants viennent de métropole. Ils enseignent également à Aix Marseille Université pour le droit, à Nîmes pour l’AES et à Montpellier pour les sciences et les technologies. Les Mahorais bénéficient donc de cours identiques avec des examens et des corrections similaires.
L’autre raison : un suivi pédagogique plus personnalisé. Comme les étudiants sont moins nombreux, ils peuvent travailler en petits groupes.
Etudier à La Réunion ou en métropole : un atout
Le Centre universitaire est un bon tremplin. Mais ici, on encourage les jeunes à aller étudier à La Réunion ou en métropole pour étoffer leur culture générale.
« Même s’ils ont échoué en métropole, on a remarqué que les étudiants reviennent mieux armés et suivent plus facilement les cours. »
Cette expérience permet aux étudiants de découvrir un autre univers que le petit territoire de Mayotte qui ne fait que 375 Km2.
A LIRE AUSSI :
LES MAHORAIS NE VEULENT PAS D'UNE UNIVERSITE AU RABAIS
- Par Emmanuel Tusevo
- Publié le 12/07/2013 | 12:24, mis à jour le 21/08/2013 | 18:43
de multiples questions sur sa contribution au développement de l'île.
" Mayotte 1ère.fr / Actualités" a lancé le débat et a fait appel à vos contributions.
Voici la version réactualisée et enrichie de nouvelles contributions .
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/2013/07/08/debat-et-appel-contribution-quelle-universite-pour-mayotte-46345.html