Le 24 septembre 2020, dans l'après-midi, un kwassa en provenance des Comores faisait naufrage aux abords de la plage des Badamiers située sur Petite Terre. 14 passagers ont pu être secourus alors que les corps de 10 personnes dont une non encore identifiée étaient retrouvés sans vie.
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Dès le lendemain de cette tragédie, grâce au travail minutieux et à la réactivité des agents de la brigade mobile de recherches de la PAF, deux personnes étaient interpellées comme étant des acteurs importants d'une filière organisant des traversées entre Anjouan et Mayotte, filière apparaissant à l'origine de la traversée ayant conduit au naufrage du 24 septembre. Dans les jours qui ont suivi, trois autres personnes ont été interpelées, ayant été identifiées parmi les rescapés comme étant les trois pilotes lors de la traversée.
Les cinq gardés à vue, quatre majeurs dont trois hommes de nationalité comorienne et une femme de nationalité malgache ainsi qu'un mineur de nationalité comorienne, ont été présentés à l'issue de leur garde à vue au juge d'instruction dans le cadre d'une ouverture d'information pour aide à l'entrée, au séjour et à la circulation d'étrangers à Mayotte commise en bande organisée et pour homicide involontaire.
A l'issue de leur interrogatoire de première comparution, ils ont été mis en examen pour les infractions susmentionnées et présentés au juge des libertés et de la détention qui les a placé en détention provisoire.
Dans les mois à venir, les investigations vont se poursuivre aux fins de préciser l'implication de chacun des mis en examen dans la commission des faits mais également en vue d'interpeler d'autres personnes impliquées dans le réseau d'organisation des traversées.
Les cinq gardés à vue, quatre majeurs dont trois hommes de nationalité comorienne et une femme de nationalité malgache ainsi qu'un mineur de nationalité comorienne, ont été présentés à l'issue de leur garde à vue au juge d'instruction dans le cadre d'une ouverture d'information pour aide à l'entrée, au séjour et à la circulation d'étrangers à Mayotte commise en bande organisée et pour homicide involontaire.
A l'issue de leur interrogatoire de première comparution, ils ont été mis en examen pour les infractions susmentionnées et présentés au juge des libertés et de la détention qui les a placé en détention provisoire.
Dans les mois à venir, les investigations vont se poursuivre aux fins de préciser l'implication de chacun des mis en examen dans la commission des faits mais également en vue d'interpeler d'autres personnes impliquées dans le réseau d'organisation des traversées.