Les conditions dans lesquelles la CMA-CGM a rompu son contrat de manutention avec la SMART au port de Longoni, à Mayotte, ont été jugées irrégulières.
Un tribunal de Marseille oblige donc l’armateur à retravailler avec la SMART jusqu’à la fin de l’année.
Mais, l’affaire dépasse aujourd’hui le simple marché de la manutention au port de Longoni. C’est toute la délégation du marché public qui est à réexaminer.
Il y a eu trop de sous-entendus pour qu’une simple décision de justice sur la rupture d’un contrat suffise.
Qu’es-ce qui garantie que dans 1 an, on ne se retrouvera pas dans la même situation ?Les termes de la DSP doivent être connus et explicités à tous. La société civile et les partis politiques se sont trop mouillés.
Il est souhaitable que l’on comprenne ce qui a motivé le choix des conseillers généraux.
Car, quand un ancien élu local dit qu’il croyait que MCG allait travailler avec la SMART, parce qu’il avait vu monsieur Henry en compagnie de madame Nel porteuse du projet de Mayotte Channel Gateway et cela pouvait laisser croire qu’ils allaient travailler ensembles, c’est un peu léger.
Cette affaire n’est pas seulement celle d’un ogre qui a failli manger un petit Poucet. C’est un exemple édifiant de la manière dont Mayotte est gérée.
Comment est-ce que sur une île, la délégation de marché public du seul port en eaux profondes n’ait pas fait l’objet de plus d’études ?
Pourquoi est-ce que le département n’a pas fait appel à de professionnels aguerris pour s’occuper du suivi de l’exploitation du port ?
Enfin, quelle politique mettre en place pour protéger les petites entreprises locales ?
Mais, l’affaire dépasse aujourd’hui le simple marché de la manutention au port de Longoni. C’est toute la délégation du marché public qui est à réexaminer.
Il y a eu trop de sous-entendus pour qu’une simple décision de justice sur la rupture d’un contrat suffise.
Qu’es-ce qui garantie que dans 1 an, on ne se retrouvera pas dans la même situation ?Les termes de la DSP doivent être connus et explicités à tous. La société civile et les partis politiques se sont trop mouillés.
Il est souhaitable que l’on comprenne ce qui a motivé le choix des conseillers généraux.
Car, quand un ancien élu local dit qu’il croyait que MCG allait travailler avec la SMART, parce qu’il avait vu monsieur Henry en compagnie de madame Nel porteuse du projet de Mayotte Channel Gateway et cela pouvait laisser croire qu’ils allaient travailler ensembles, c’est un peu léger.
Cette affaire n’est pas seulement celle d’un ogre qui a failli manger un petit Poucet. C’est un exemple édifiant de la manière dont Mayotte est gérée.
Comment est-ce que sur une île, la délégation de marché public du seul port en eaux profondes n’ait pas fait l’objet de plus d’études ?
Pourquoi est-ce que le département n’a pas fait appel à de professionnels aguerris pour s’occuper du suivi de l’exploitation du port ?
Enfin, quelle politique mettre en place pour protéger les petites entreprises locales ?