Huit semaines après leur expulsion musclée par les forces de l’ordre devant le bureau des étrangers à la préfecture de Mamoudzou, les mamans du Collectif qui s’étaient juste déplacées pour s’installer sur la Place Mariage, quittent les lieux.
Les Mamans qui empêchaient le bon fonctionnement du service des étrangers de la préfecture depuis le mois de juillet dernier ont accepté ce mercredi, de quitter le site.
Une cérémonie de remerciement a été organisée pour remettre des diplômes symboliques de "supers sorodas", (les "sorodas" ou encore les "chatouilleuses" étant les femmes qui se sont battues pour que Mayotte reste française), aux mamans qui manifestaient devant la préfecture de Mamoudzou.
Elles ont occupé l’entrée du bureau des étrangers de la préfecture de Mayotte durant des mois avant d’être évacuées le 8 octobre dernier par les forces de l’ordre. Beaucoup d’entre elles dormaient sur place, à même le sol, pour tenir leur position avec comme revendication :
« pas de visas tant que le gouvernement comorien refuse de reprendre ses ressortissants chassés de Mayotte ».
L’objectif a été atteint avec la reprise des expulsions, selon une des leaders, mais "elles restent vigilantes". Autre élément qui explique ce départ, l'arrivée de deux nouvelles vedettes affectées à la lutte contre l'immigration clandestine.
La présence de ces femmes devant la préfecture de Mayotte été considérée une forme de résistance face à la politique de Moroni envers Mayotte.
Les élus mahorais ne savaient pas vraiment quelle attitude adopter devant cette occupation, même si Mansour Kamardine a passé une nuit à la belle étoile avec elles.
Il est arrivé que ces mamans manifestants organisent des opérations coup de poing ; elles sont allées au conseil départemental et la mairie de Dzaoudzi-Labatoir pour sensibiliser les élus locaux et le président de l’association des maires à la cause qu’elles défendaient.
Un homme les a accompagné durant toute cette période; AMPA. Il lui aussi a été distingué.
Une cérémonie de remerciement a été organisée pour remettre des diplômes symboliques de "supers sorodas", (les "sorodas" ou encore les "chatouilleuses" étant les femmes qui se sont battues pour que Mayotte reste française), aux mamans qui manifestaient devant la préfecture de Mamoudzou.
Elles ont occupé l’entrée du bureau des étrangers de la préfecture de Mayotte durant des mois avant d’être évacuées le 8 octobre dernier par les forces de l’ordre. Beaucoup d’entre elles dormaient sur place, à même le sol, pour tenir leur position avec comme revendication :
« pas de visas tant que le gouvernement comorien refuse de reprendre ses ressortissants chassés de Mayotte ».
L’objectif a été atteint avec la reprise des expulsions, selon une des leaders, mais "elles restent vigilantes". Autre élément qui explique ce départ, l'arrivée de deux nouvelles vedettes affectées à la lutte contre l'immigration clandestine.
La présence de ces femmes devant la préfecture de Mayotte été considérée une forme de résistance face à la politique de Moroni envers Mayotte.
Les élus mahorais ne savaient pas vraiment quelle attitude adopter devant cette occupation, même si Mansour Kamardine a passé une nuit à la belle étoile avec elles.
Il est arrivé que ces mamans manifestants organisent des opérations coup de poing ; elles sont allées au conseil départemental et la mairie de Dzaoudzi-Labatoir pour sensibiliser les élus locaux et le président de l’association des maires à la cause qu’elles défendaient.
Un homme les a accompagné durant toute cette période; AMPA. Il lui aussi a été distingué.