Le marché de la mangue apparaît à chaque saison des pluies. C’est un phénomène assez nouveau et qui se passe sans contrôle, notamment sur l’origine des fruits vendus.
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Si un fruit devait représenter l’île de Mayotte, à l’instar du letchi pour La Réunion, ça serait la mangue.
L’île compte des dizaines d’espèces de mangues aussi bonnes les unes que les autres. Il y a cependant des stars, comme les « manga nounou », ou encore les « manga dréfa ». Ce sont les plus recherchées. Elles sont d’ailleurs les plus volées dans les champs.
La mangue, fruit saisonnier par excellence, est consommée durant la saison des pluies où elle atteint sa maturité. On trouve des manguiers aussi bien à la campagne que dans les villes et villages de Mayotte.
Il y a encore quelques années, cueillir une mangue sur un arbre, était un acte naturel et anodin : « Je veux une mangue, je vais la prendre ».
Elle pouvait rester et mûrir sur son arbre et parfois même pourrir quand elle n’était pas mangée par un maki ou une roussette ; les deux concurrents de l’homme dans sa consommation.
Les mangues n’étaient cueillies vertes, que pour en faire de achard. Parfois, elles étaient consommées vertes avec du sel et du piment, mais c’était une pratique assez marginale.
Les jeunes partaient en groupe manger des mangues à la campagne et n'en ramenaient au village qu’à la demande des parents.
Ce fruit commun et banal à Mayotte est devenu désormais un des produits les plus vendus le long des routes et sur les étals des marchés.
Le vol de mangue s’est répandu et les arbres sont pillés le soir. Pour certains observateurs, si les makis descendent maintenant dans les villages, c’est en partie à cause de ces razzias. Les lémuriens voient leur garde-manger vidé et se rabattent sur les manguiers et autres arbres fruitiers qui se trouvent dans les lieux habités.
Les mangues sont donc rarement cueillies mûres. Elles sont entreposées dans des arrière-cours souvent à l’abri du soleil. Ces fruits-là n’ont pas le même goût que les autres et perdent de leur saveur : ni fondantes ni juteuses.
Et enfin, les fruits sont parfois déposés à même le sol pour la vente. La présentation du produit et l’hygiène ne sont pas prises en compte sauf sur quelques rares marchés.
A voir aussi :
"Mangue : le fruit de toutes les démesures"
"En Inde, la mangue est le fruit roi. Les chiffres de la consommation des Indiens donnent le tournis."
L’île compte des dizaines d’espèces de mangues aussi bonnes les unes que les autres. Il y a cependant des stars, comme les « manga nounou », ou encore les « manga dréfa ». Ce sont les plus recherchées. Elles sont d’ailleurs les plus volées dans les champs.
La mangue, fruit saisonnier par excellence, est consommée durant la saison des pluies où elle atteint sa maturité. On trouve des manguiers aussi bien à la campagne que dans les villes et villages de Mayotte.
Il y a encore quelques années, cueillir une mangue sur un arbre, était un acte naturel et anodin : « Je veux une mangue, je vais la prendre ».
Elle pouvait rester et mûrir sur son arbre et parfois même pourrir quand elle n’était pas mangée par un maki ou une roussette ; les deux concurrents de l’homme dans sa consommation.
Les mangues n’étaient cueillies vertes, que pour en faire de achard. Parfois, elles étaient consommées vertes avec du sel et du piment, mais c’était une pratique assez marginale.
Les jeunes partaient en groupe manger des mangues à la campagne et n'en ramenaient au village qu’à la demande des parents.
Ce fruit commun et banal à Mayotte est devenu désormais un des produits les plus vendus le long des routes et sur les étals des marchés.
Le vol de mangue s’est répandu et les arbres sont pillés le soir. Pour certains observateurs, si les makis descendent maintenant dans les villages, c’est en partie à cause de ces razzias. Les lémuriens voient leur garde-manger vidé et se rabattent sur les manguiers et autres arbres fruitiers qui se trouvent dans les lieux habités.
Les mangues sont donc rarement cueillies mûres. Elles sont entreposées dans des arrière-cours souvent à l’abri du soleil. Ces fruits-là n’ont pas le même goût que les autres et perdent de leur saveur : ni fondantes ni juteuses.
Et enfin, les fruits sont parfois déposés à même le sol pour la vente. La présentation du produit et l’hygiène ne sont pas prises en compte sauf sur quelques rares marchés.
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