Le procureur de la République a expliqué à la presse qu’Achmet avait programmé l’incendie des bâtiments abritant la commission électorale et la cour suprême à Moroni, l’attaque d’une caserne à Anjouan, et une prise d’otages de personnalités.
Il aurait aussi prévu de se procurer des armes avec l’aide d’un sous-officier qui aurait introduit des substances dans les repas destinés aux militaires. Des jeunes auraient été recrutés dès avant l’élection pour lancer une insurrection.
Selon le procureur, l’accusé aurait reconnu les faits au cours de sa très longue garde à vue qui a commencé le 9 janvier jusqu’au 29, date de son inculpation et de son incarcération à la prison de Moroni. Aucune indication n’a été donnée sur d’autres poursuites visant d’éventuels complices.