Le point de départ de ces candidats à l’exil est situé au Sahara Occidental, au sud du Maroc d’où partent de nombreux africains pour tenter de rejoindre les îles Canaries, territoire d’outremer de l’Espagne.
Ces traversées longues de 150 kilomètres sur l’Océan Atlantique sont très dangereuses, surtout qu’elles sont effectuées sur des bateaux gonflables surchargés de migrants.
Ils étaient 50 à bord d’un de ces canots pneumatiques qui a chaviré, deux Comoriens ont disparu. Deux autres naufrages ont causé la mort de 5 autres originaires des Comores.
Ces chiffres sont donnés par le consul de l’Union des Comores à Laâyoune au Sahara Occidental. Ces tentatives de fuite vers l’Europe ont doublé l’an dernier. Certains de ces migrants comoriens sont des étudiants établis au Sénégal ou au Maroc, d’autres ont traversé tout le continent africain pour partir via cette filière.
A la différence de Mayotte, quand on pose le pied aux Canaries, on est dans l’espace européen Schengen.