Des comoriens font le plein et quelques mètres plus loin la voiture commence à tousser, le moteur s’étouffe et c’est la panne sèche malgré un réservoir d’essence plein...
Ce serait la faute des saletés présentes dans le carburant ou encore de l’eau, ennemi numéro 1 du moteur, qui favorise le développement de bactéries.
De nombreux garages dans les trois iles des Comores accueillent depuis quelques semaines des voitures en panne dont il faut démonter les injecteurs et nettoyer les filtres à essence bouchés.
Les voitures hautes gammes avec des systèmes d’injection les plus perfectionnées sont les premières victimes de ce carburant frelaté qui concerne surtout les moteurs tournant au super.
Les gérants de station essence accusent la société comorienne d’hydrocarbures, importateur exclusif.
Elle a tenu une conférence de presse la semaine dernière expliquant que le carburant est propre et que c’est la faute des stations qui ne purgent pas leurs cuves.
Les bateaux, eux qui transportent le précieux liquide d’une île à l’autre ne sont pas non plus en très bon état.