L'union des Comores fête ce vendredi 6 juillet le 43 ème anniversaire de son indépendance. Présidée par le chef de l'Etat Azali Assoumani, la traditionnelle cérémonie militaire s'est déroulée place de l'indépendance en présence de tous les corps armés.
•
Cette célébration de l'indépendance est quelque peu ternie par le climat politique qui règne dans l'archipel depuis l'annonce d'un referendum constitutionnel pour le 30 juillet prochain.
Si elle est adoptée, la reforme constitutionnelle devrait permettre à l'actuel chef de l'Etat de rester au pouvoir jusqu'à l'horizon 2030. Tout en gardant l'idée de la présidence tournante entre les îles de l'archipel, la reforme vise entre autres à instaurer deux mandats consécutifs de 5 ans à chacune des îles.
L' Union Africaine préconise d'ajourner l'organisation du referendum pour faire place à un dialogue avec l'opposition et la société civile, hostiles au maintien au pouvoir de Azali Assoumani à l'issue de son mandat actuel qui prend fin en 2021.
Malgré les recommandations de l'Union Africaine le gouvernement comorien maintient le referendum constitutionnel à la date du 30 juillet 2018 et le principal opposant au régime, l'ancien président Ahmed Abdallah Saambi est toujours en résidence surveillée à Moroni. Ce dernier non encore jugé, est soupçonné de détournements de fonds publics et de haute trahison.
Si elle est adoptée, la reforme constitutionnelle devrait permettre à l'actuel chef de l'Etat de rester au pouvoir jusqu'à l'horizon 2030. Tout en gardant l'idée de la présidence tournante entre les îles de l'archipel, la reforme vise entre autres à instaurer deux mandats consécutifs de 5 ans à chacune des îles.
L' Union Africaine préconise d'ajourner l'organisation du referendum pour faire place à un dialogue avec l'opposition et la société civile, hostiles au maintien au pouvoir de Azali Assoumani à l'issue de son mandat actuel qui prend fin en 2021.
Malgré les recommandations de l'Union Africaine le gouvernement comorien maintient le referendum constitutionnel à la date du 30 juillet 2018 et le principal opposant au régime, l'ancien président Ahmed Abdallah Saambi est toujours en résidence surveillée à Moroni. Ce dernier non encore jugé, est soupçonné de détournements de fonds publics et de haute trahison.