C'est une hausse qui intervient après celle des produits pétroliers. Avec l’arrivée en masse de vacanciers et les festivités de mariages qui se succèdent, d’aucuns estiment que le retour du bâton se fera à la rentrée.
Après l’augmentation du prix des produits pétroliers, de l’électricité, des matériaux de construction, c’est le tour du riz. La décision a été rendue publique le 13 juillet dernier par 3 ministres. Une augmentation de l’ordre de 33% qui tombe à point nommé, la saison du grand-mariage battant son plein. Il faut rappeler que cette céréale est très utilisée dans certaines festivités coutumières. A cause de la pandémie, il s’est quasiment passé deux ans sans célébration.
Aussi, il n’y a jamais eu autant de grands-mariages que durant cette période. Dans certaines localités, on utilise jusqu’à 10 tonnes de riz pour un seul mariage, à raison de 764 euros la tonne. Avant la hausse, celle-ci s’écoulait à 569 euros.
Le grand-mariage symbolisant la démesure, peu importe le prix du riz, il sera acheté.
Le retour du bâton se fera à la rentrée de l’avis de beaucoup. Quand les festivités auront cessé et que les fameux "je viens", les vacanciers de France seront retournés chez eux.
Pour l’instant, la céréale la plus consommée est introuvable à Moroni. 50 conteneurs de riz sont bloqués à Anjouan dans l’attente d’un bateau pour les acheminer ici.